Mode : les enseignes de fast fashion dans le viseur du gouvernement

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Mode : les enseignes de fast fashion dans le viseur du gouvernement
Article rédigé par franceinfo - J. Lonchampt, J. Weyl, S. Gravelaine
France Télévisions
Un projet de loi, présenté lundi 4 mars à l'Assemblée nationale, s'attaque aux enseignes de fast fashion et à leur impact environnemental. Il prévoit notamment des malus pouvant aller jusqu'à 10 euros d'amende par article vendu.

Avec leurs prix cassés et leurs catalogues démesurés, les enseignes de fast fashion surfent sur le succès. Dans quelques jours, elles pourraient être sanctionnées par des malus pour compenser leur impact environnemental. Trois marques principales, qui référencent des milliers d'articles, sont dans le viseur du gouvernement : l'enseigne britannique Primark et les mastodontes chinois Shein et Temu.

"Pollution massive de notre environnement"

"Quand on achète sur ces sites-là, on sait ce qu'on fait, et on contribue à une pollution massive de notre environnement. Ces produits sont envoyés par avion directement aux consommateurs", commente Anne-Cécile Violland, députée Horizons et auteure du projet de loi, qui sera présenté lundi 4 mars à l'Assemblée nationale. Celui-ci prévoit des malus pouvant aller jusqu'à 10 euros d'amende par article vendu, et l'interdiction totale de faire de la publicité. 100 milliards de vêtements seraient vendus chaque année dans le monde, deux fois plus qu'il y a 20 ans.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.