Aidés par le chef Emmanuel Perrodin, les élèves du lycée hôtelier de la Cadenelle, à Marseille, ont créé un repas aux saveurs de la préhistoire. Une centaine de convives a ainsi découvert cette cuisine acide, amer, fumé, avec parfois les odeurs de la pierre.
Manger comme nos plus vieux ancêtres, le temps d’une soirée. “Je ne pense pas qu’ils aient réussi à nous trouver du mammouth pour ce soir”, s’amuse un convive. Au menu : bison tranché finement, haché de tripes au lait caillé, fleurs et noisettes fermentées. Dans les cuisines du lycée hôtelier de la Cadenelle à Marseille (Bouches-du-Rhône), les élèves remontent le temps avec des découvertes surprenantes.
Un repas servi sous les peintures rupestres de la réplique de la grotte Cosquer
À l’origine de ce repas original, Emmanuel Perrodin, chef et historien qui a étudié les habitudes alimentaires du Paléolithique. “On a toujours l’image d’une alimentation préhistorique très carnée, évidemment qu’elle l’ait, mais elle ne l’est pas tant que ça aussi. Ce sont des chasseurs-cueilleurs”, développe-t-il. Ces saveurs insolites sont servies sous les peintures rupestres de la réplique de la grotte Cosquer.
Comme au Paléolithique, ni couteau ni fourchette sur la table. Tous les convives ont déboursé 85 euros pour goûter à ces propositions parfois déroutantes. Acides, amères, fumées avec parfois les odeurs de la pierre, voilà les saveurs de l’époque. Avec goût et parfois dégoût, les convives ont découvert un peu du langage culinaire du Paléolithique.
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