Cinéma : "Les cultures et les coutumes ne devraient pas nous représenter", assure l’actrice Zahia Dehar
Le film L’air de la mer rend libre, réalisé par Nadir Moknèche, sort en salles mercredi 4 octobre. Le long-métrage raconte l’histoire moderne d’un mariage arrangé. "Ils ont deux enfants qui ont fait des bêtises. L’un est homosexuel (…) et l’autre a une relation avec un dealer. Alors, les deux familles se sont consultées. C’est un mariage arrangé, et non pas forcé. Chacun des personnages pense tirer profit [de cette union]", résume le réalisateur. Interrogé sur le poids des traditions en 2023, il répond : "C’est encore réel parce que c’est dans le film. C’est une fiction sans être une fiction. J’ai déjà rencontré des personnes qui me racontent des histoires similaires."
Une soif d’émancipation
Dans ce film, Zahia Dehar prête ses traits au personnage de Fariza, la voisine de la mariée qui va devenir son amie. La comédienne en herbe assure s’être "toujours libérée de la culture et de la morale". "Peu importe les critiques, peu importe les jugements. J’ai préféré combattre ça. J’ai reçu de l’aide, car ma mère est d’accord avec moi. Elle-même s’est battue pour trouver sa liberté. (…) Elle m’a toujours inculqué que les cultures et les coutumes ne devraient pas nous représenter", raconte la jeune femme qui revendique sa liberté.
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