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Coupe du monde de football 2022 : Elisabeth Borne n'a "pas prévu d'aller au Qatar"

"On peut effectivement noter que les conditions de construction des stades peuvent poser des questions", a notamment affirmé jeudi la Première ministre, auprès de Konbini News. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La Première ministre Elisabeth Borne à Paris, le 6 octobre 2022.  (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Élisabeth Borne a déclaré jeudi 6 octobre qu'elle n'avait "pas prévu d'aller au Qatar" pour la Coupe du monde de football, alors que le pays-hôte est critiqué en raison de la situation des travailleurs immigrés et du coût environnemental de la compétition. "J'ai pas prévu d'aller au Qatar pour la Coupe du Monde", a répondu la Première ministre, interrogée sur le sujet par Konbini News.

"Je pense que notre équipe ira au Qatar, et sans doute la ministre des Sports sera amenée à aller les soutenir", a cependant précisé la Première ministre dans cette vidéo publiée jeudi. "Ensuite on peut effectivement noter que les conditions de construction des stades peuvent poser des questions", a ajouté Elisabeth Borne.

Envoi de 220 experts sur place

Les députés La France insoumise ont récemment dénoncé l'organisation de cette "coupe immonde" dans cet état du Golfe (19 novembre-18 décembre), dénonçant "la maltraitance des ouvriers immigrés" et les "matches climatisés à ciel ouvert", réclamant une "réponse politique forte des autorités françaises".

>> Coupe du monde de football 2022 : quatre questions sur le partenariat signé entre la France et le Qatar pour assurer la sécurité du Mondial

Le débat avait en outre agité l'hémicycle de l'Assemblée en août dernier, lors de la ratification d'un partenariat entre la France et le Qatar sur la sécurité de la compétition. La France va envoyer environ 220 experts sur place – GIGN, lutte anti-drones, déminage ou recherche d'explosifs – pour contribuer à la sécurité de l'événement, dans le cadre d'un accord signé à Doha le 5 mars 2021. De nombreuses villes françaises – Paris, Marseille, Lille, Bordeaux, Toulouse, Rennes, Strasbourg...– ont par ailleurs annoncé boycotter la compétition, dont elle ne diffuseront pas les rencontres sur grand écran. 

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