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Mondial de volley 2022 : "pas passés loin de la correctionnelle" contre le Japon, les Bleus toujours résilients et redoutables avant l'Italie

L'équipe de France de volley a éprouvé bien des difficultés pour se défaire du Japon, lundi, en huitièmes de finale du championnat du monde, avant d'affronter l'Italie en quarts de finale.

Article rédigé par franceinfo: sport - Etienne Leray
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Les Français Stephen Boyer, Antoine Brizard et Earvin Ngapeth durant le huitième de finale du Mondial 2022 entre l'équipe de France et le Japon, le 5 septembre. (JURE MAKOVEC / AFP)

Le résultat peu importe la manière. Voilà comment les joueurs de l'équipe de France de volley résument leur huitième de finale du Mondial acquis au tie-break face au Japon (25-17, 21-25, 26-24, 22-25, 18-16), lundi 5 septembre à Ljubjana (Slovénie). Les champions olympiques, vainqueurs des Nippons trois sets à zéro en Ligue des nations, en juillet dernier, ont connu une dure soirée.

"On a clairement failli tomber dans le piège mais on a trouvé encore une fois les ressources pour aller chercher une balle de match et finir au tie-break", a reconnu Jean Patry après la rencontre. "C’est vrai qu’on n’est pas passés loin de la correctionnelle et de sortir une nouvelle fois en huitièmes", a ajouté le pointu français, en référence à l'élimination prématurée des Bleus contre la République tchèque, lors de l'Euro en septembre 2021.

Les Bleus se sortent du piège japonais

Plus d'un an après la médaille d'or olympique, la France a encore trouvé une force mentale et collective pour se sortir d'un guépier, et sauver une balle de match. "Même si c’est une faute de service, il faut aller la chercher", se réjouit Jean Patry. "On ne s’en est même pas rendu compte, on a continué de jouer et on a serré le jeu au bon moment, racontait Jenia Gebrennikov à l'issue de la rencontre. C’est incroyable, je ne sais pas comment on s’en sort car tout a réussi aux Japonais". Un nouveau miracle, comme ce collectif a l'habitude d'en créer depuis près de dix ans. Souvenez-vous, à Tokyo en 2021, la France était condamnée à l'exploit contre les Russes après ses deux revers contre les Etats-Unis et l'Argentine. Ils avaient renversé (3-1) cette formation pour véritablement lancer leur tournoi olympique, conclu avec l'or aux dépens... de ces mêmes Russes.

"L’important ce n’est pas d’être beaux et de bien jouer, mais de gagner" tranche Earvin Ngapeth. Comme cela lui arrive souvent, c'est lui qui a eu la balle de match victorieuse entre les mains : "Je suis au block, je me retourne, je vois Boubou (Quentin Jouffroy) au sol, j’en déduis qu’il a défendu. Et Antoine (Brizard) me lève le ballon, il fallait que le point se termine". Un point libérateur, mais pas un point définitif à cette aventure.

Cap sur l'Italie

Désormais, l'Italie, un adversaire habituel pour les Bleus, est sur le chemin : "On se connaît tellement, par coeur, on est tous passés par là-bas, souligne Ngapeth qui est revenu jouer à Modène. Ce sera un nouveau match. Il ne faut pas penser au précédent à Bologne (victoire 3-0 des Bleus en demi-finale de ma Ligue des nations), ça va encore être un gros match"

Alors que sur le banc de l'équipe de France, Andrea Giani retrouvera l'Italie avec qui il a remporté trois championnats du monde en tant que joueur (1990, 1994, 1998), la pression semble être du côté transalpin. "On est encore vivants et en général, quand c’est comme ça, ce n’est pas bon signe pour les autres", a averti Jean Patry.

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