Vendée Globe : les skippers n’échappent pas au confinement à deux semaines du départ
Les plus grands évènements sportifs ne sont pas immunisés face à la crise sanitaire. Les participants au Vendée Globe devront cette année être placés à l'isolement sept jours avant le départ de l'épreuve et passeront différents tests de précaution.
Ils sont placés à l’isolement avant leur grand parcours en solitaire sur la route du Vendée Globe. "Le test Covid qu'on aura 48 heures avant le départ, c’est l’épée de Damoclès qu’on a tous", explique le skipper Charlie Dalin. Comme ses adversaires, ce dernier s’apprête à se confiner. Officiellement, les compétiteurs doivent rester à l’isolement sept jours avant le départ de l’épreuve mythique. Mais certains d’entre eux ont fait le choix de se retirer plus tôt, pour ne prendre aucun risque. Une retraite qui représente certains avantages.
"On n’est pas si malheureux que ça, confirme Clarisse Crémer. Moi je vais pouvoir faire de la météo, je vais pouvoir faire du sport dans mon jardin et me reposer". Bonne nouvelle pour certains, paramètre stressant pour d’autres. Ce confinement strict suscite en effet de l’inquiétude chez certains sportifs à l’image de Jérémie Beyou, qui fait partie des favoris de la course : "C’est comme dire à un joueur de tennis 'avant d’aller faire une finale de Roland-Garros, tu ne tapes pas la balle pendant deux semaines’. Je pense que les premiers échanges risqueraient d’être un peu hors cadre".
Le départ de la neuvième édition du Vendée Globe, le plus célèbre tour du monde à la voile en solitaire et sans escale, sera donné le 8 novembre prochain depuis Les Sables-d’Olonne.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.