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Enceinte, Amélie Mauresmo quitte son poste de capitaine de Fed Cup

Au lendemain de la défaite en finale de Fed Cup face à la République tchèque (3-2), Amélie Mauresmo a annoncé qu'elle quittait son poste de capitaine de l'équipe de France. Enceinte pour la deuxième fois, elle a expliqué qu'elle préférait renoncer à ses fonctions. L'ex-N.1 mondiale, aujourd'hui âgée de 37 ans, se trouvait en poste depuis 2012 et avait fait remonter l'équipe de france de la deuxième division à la finale. Elle n'a pas donné de précision sur le nom de son successeur.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
L'ancienne joueuse de tennis, Amélie Mauresmo (PATRICK HERTZOG / AFP)

"Ca n'a rien à voir avec le résultat de ce week-end ni avec un quelconque désaccord avec les filles, c'est simplement que ce serait concrètement impossible de continuer", a-t-elle indiqué, précisant que les joueuses n'ont appris la nouvelle que ce lundi matin. "C'était un peu brutal pour elles ce matin. Elles ne s'y attendaient pas. Il y avait beaucoup d'émotion. Leur première réaction a été d'être contentes, elles sont venues m'embrasser, et puis après c'était un peu plus dur", a reconnu l'ex-capitaine.

Même si les raisons sont évidemment compréhensibles, il s'agit d'un coup dur pour l'équipe de France féminine qui va devoir repartir sur de nouvelles bases, avec un nouveau capitaine, une nouvelle approche, des nouvelles méthodes de travail... Lorsqu'en 2012, Amélie Mauresmo prend les commandes de l'équipe, la France végète depuis trois ans, en dehors du groupe Mondial. C'est sous sa houlette que les joueuses françaises parviennent à se transcender et retrouver l'élite. Si Mauresmo bénéficie d'une nouvelle génération symbolisée par la réussite d'une Caroline Garcia, c'est bien la Picarde qui parvient à trouver le juste équilibre. Ce départ n'est pas une bonne nouvelle et il va falloir vite trouver le bon profil, sachant que le prochain rendez-vous des Bleues est prévue dès le mois de février, lors d'un premier tour qui s'annonce en outre compliqué en Suisse.

La touche Mauresmo

Une fois sa carrière de joueuse terminée fin 2009, elle avait rapidement mis à profit son expérience, pour devenir conseillère auprès de Michaël Llodra, puis de la Biélorusse Victoria Azarenka. En parallèle de l'équipe de France, l'ancienne N.1 tricolore était devenue en 2014 l'entraîneuse officielle d'Andy Murray, avant de stopper l'expérience l'an passé. Avec les Bleues, son apport a été considérable. Si l'aventure avait mal débuté avec une défaite contre l'Allemagne (3-1), les joueuses de Mauresmo étaient parvenues à se maintenir face au Kazakhstan (4-1). A l'époque, Mauresmo était parvenue à faire jouer Marion Bartoli qui n'avait plus joué en Fed Cup depuis 8 ans. Après ce premier pari réussi, Mauresmo a pu alors rebâtir un groupe avec la nouvelle génération de joueuses. En 2014, c'est encre elle qui accorde sa confiance et sublime la jeune Caroline Garcia, pour signer une probante victoire sur les Etats-Unis (3-2).

En quatre ans à la tête de l'équipe de France, le bilan de Mauresmo est de six victoires pour trois défaites, avec une demi-finale l'an passé (déjà perdue contre la République tchèque), et une finale cette année. "L'aventure a été extraordinaire. Nous sommes passées par des moments difficiles. Les objectifs communs sont devenus de plus en plus ambitieux à chaque saison, c'est ce que j'avais envie de donner aux filles", a-t-elle indiqué, sans donné plus de détails sur son successeur. "Ce n'est pas à moi de prendre la décision. C'est aux filles d'en parler, de voir quel profil elles veulent, quel mode de fonctionnement", a expliqué Mauresmo qui a précisé que même si le tennis est "(sa) vie, (sa) passion", elle va "donner la priorité à la famille". 

VIDEO - Amélie Mauresmo, la magicienne ose

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