Six nations 2023 : une progression à confirmer, Ange Capuozzo pour mener la nouvelle génération... L'Italie en quatre infos
Une année de Coupe du monde, la France qui remet son titre en jeu... C'est une édition 2023 du Tournoi des six nations pleine d'enjeux qui démarre les 4 et 5 février. Jusqu’au coup d'envoi des premiers matchs, franceinfo: sport vous présente les six nations engagées. Après la France, le pays de Galles, l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande, voici la dernière nation : l'Italie, premier hôte des Bleus dimanche 5 février.
La dynamique : confirmer la progression
Les Italiens veulent continuer sur les mêmes bases qu'en 2022. Tombeurs des Gallois à Cardiff pendant le Tournoi des six nations, puis de l’Australie lors de la tournée d’automne pour la première fois de leur histoire, ils avaient marqué les esprits. "C’est une équipe qui a pris de la confiance en 2022", résume Dimitri Yachvili. "Ils ont enchaîné les bons résultats, cela a créé une dynamique positive, donc potentiellement dangereuse", abonde Vincent Clerc. Avec plusieurs sélections qui avancent dans le flou, et trois réceptions à Rome, le XV italien peut espérer revivre de belles émotions.
La force : une nouvelle génération prête à en découdre
L’Italie mise sur sa jeunesse. Dans le sillage du jeune capitaine Michele Lamaro, 24 ans, de la pépite Ange Capuozzo, 23 ans, et de l’ouvreur Paolo Garbisi, 22 ans, les jeunes prennent le pouvoir. Dans sa dernière liste, le sélectionneur Kieran Crowley a convoqué 17 joueurs âgés de 25 ans ou moins. "L’Italie est portée par beaucoup de jeunes joueurs, qu’on voit notamment en Top 14", rappelle Yannick Nyanga, consultant France Télévisions. "C’est sûr qu'ils vont créer la surprise."
Titulaires dans des clubs de premier plan (Stade toulousain, Montpellier), ils savent déjà se rendre indispensables et se mettre à la hauteur de l’enjeu. "Les jeunes italiens ont envie de prendre du plaisir, et ils sont de plus en plus au contact du haut niveau. Cela nourrit une équipe qui peut se montrer dangereuse", souligne Vincent Clerc.
La faiblesse : un retard à combler
Mais l’Italie part de loin. Depuis son intégration au tournoi, en 2000, elle a presque systématiquement terminé à la dernière place (et sept fois lors des sept dernières saisons). Les Italiens n’ont jamais fait mieux que quatrièmes, et n’ont jamais terminé avec plus de succès que de revers. Leur victoire contre le pays de Galles était la première sur la scène européenne depuis 2015 (après 36 défaites de rang). "Ils sont quand même un niveau en-dessous par rapport aux autres", explique Dimitri Yachvili. "Ils progressent, mais je ne sais pas s’ils seront prêts pour la durée du Tournoi", abonde Yannick Nyanga.
Le joueur à suivre : Ange Capuozzo, déjà tout d’un grand
Qui d’autre que le petit Toulousain à la gueule d’ange ? Depuis un an, il est sous le feu des projecteurs. Révélé au grand public lors de la victoire surprise contre le pays de Galles, grâce à sa remontée fantastique pour offrir l’essai de la victoire, le natif de Grenoble a vécu une année 2022 fantastique.
Révélation World Rugby de l’année, il a pris un nouveau statut avec sa signature à Toulouse. Cette année, il est attendu au tournant par tout un peuple pour faire enfin décoller la Squadra.
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