Coupe du monde de rugby : les Sud-Africains seront-ils privés de leur drapeau et de leur hymne ?
La nouvelle est tombée alors que les Springboks préparent tranquillement la suite de la Coupe du monde de rugby dans leur camp de base, dans le Var. L'Afrique du Sud a jusqu'au 14 octobre pour se mettre en conformité avec le règlement de l'Agence mondiale antidopage, l'AMA, qui a constaté plusieurs manquements. Les Sud-Africains pourraient jouer contre la France en quart de finale, si les Bleus gagnent contre l'Italie vendredi 6 octobre.
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Mais une menace inattendue pèse sur les Springboks car la législation du pays en matière de lutte contre le dopage n’est plus conforme. Le gouvernement de Pretoria n'a toujours pas ratifié le nouveau code de l'AMA mis à jour il y a deux ans. Ce texte harmonise les moyens de lutte contre le dopage au niveau mondial.
Déjà des soupçons ces dernières années
L'AMA menace donc le pays de lourdes sanctions : la fin des financements, l'interdiction d'accueillir sur son sol des compétitions internationales et, plus symbolique, l'interdiction de lever le drapeau ou de chanter l'hymne à partir de la semaine prochaine pour l'éventuel quart de finale contre la France. Cet hymne repris à pleins poumons par les Springboks depuis le début du Mondial.
Si ces menaces sont appliquées, les coéquipiers du capitaine Siya Kolisi évolueraient sous la bannière neutre. Cet épisode est révélateur du rapport compliqué, ambigu diraient certains, de l'Afrique du Sud avec la lutte contre le dopage. Des soupçons ayant souvent accompagné les performances des champions du monde en titre ces dernières années.
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