Mondiaux d'athlétisme 2022 : des finales pour Gabriel Tual et Jean-Marc Pontvianne, les chronos s'affolent sur 200 m... Ce que vous avez peut-être raté cette nuit

Deux nouvelles places de finalistes et un ticket pour les demi-finales. Pour les Tricolores, la septième soirée des championnats du monde d'Eugene (Etats-Unis) a donné lieu à de belles satisfactions, mais aussi à quelques déceptions, dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 juillet. Dans les travées d'Hayward Field, le public a surtout vibré lors des finales du 200 m, où les champions du monde Noah Lyles et Shericka Jackson ont affolé les chronos.

Tual et Lamote passent, Robert s'efface

Le double tour de piste a souri à deux des trois Français engagés dans la nuit de jeudi à vendredi. En demi-finales, Gabriel Tual a coupé la ligne en deuxième position de sa course, validant un ticket direct pour la finale. De son côté, Benjamin Robert a terminé quatrième de sa demi-finale, échouant à neuf centièmes du dernier qualifié en finale au temps. 

Chez les femmes, Rénelle Lamote a réussi son entrée en piste. En séries, elle a parfaitement géré sa course franchissant en tête la ligne d'arrivée. Engagée dans une demi-finale relevée, elle devra utiliser toute son expérience acquise cette saison dans les courses de Ligue de diamant où elle a brillé.

Des records du monde approchés sur 200 m 

Les spectateurs assis dans les tribunes d'Hayward Field en auraient rêvé. Mais s'ils ont vacillé, les records du monde du demi tour de piste ont bien tenu. Sur le 200 m féminin, la Jamaïquaine Shericka Jackson a approché la marque de Florence Griffith-Joyner de onze centièmes (21"45 vs 23"34). Chez les hommes, l'Américain Noah Lyles a coupé la ligne douze centièmes derrière le record du monde d'Usain Bolt (19"31 vs 19"19).

A noter le nouveau triplé américain sur 200 m (avec Kenneth Bednarek et Erriyon Knighton), après celui sur le 100 m. Les Jamaïquaines n'ont, quant à elles, réalisé "que" le doublé avec Shelly-Ann Fraser-Price sur la 2e marche du podium et la Britannique Dina Asher-Smith sur la 3e.

Jean-Marc Pontvianne s'envole vers une nouvelle finale mondiale

Déjà finaliste à Londres en 2017, le triple sauteur tricolore Jean-Marc Pontvianne a validé son ticket pour la finale avec un bond à 16,95 m. S'il a échoué à dix centimètres de la qualification directe, il a réalisé la 6e meilleure performance des qualifications.

En revanche, Enzo Hodebar est passé proche de réaliser une jolie performance. A 23 ans, le Français a échoué à quatre centimètres de la 12e place qualificative. Son entraîneur et adversaire Benjamin Compaoré est quant à lui passé à côté de sa finale avec un saut à 16,03 m, loin de son bond à 17,08 m réalisé cette saison.