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Livre : dans "Olympia", Paul-Henri Bizon évoque l’importance de la santé mentale chez les sportifs

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Livre : dans "Olympia", Paul-Henri Bizon évoque l’importance de la santé mentale chez les sportifs
Livre : dans "Olympia", Paul-Henri Bizon évoque l’importance de la santé mentale chez les sportifs Livre : dans "Olympia", Paul-Henri Bizon évoque l’importance de la santé mentale chez les sportifs (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Paul-Henri Bizon a publié "Olympia" aux éditions Gallimard. Un ouvrage dans lequel il évoque le stress qui habite les plus grands sportifs à travers une fiction mettant notamment en scène l’ancienne athlète Marie-José Pérec.

Avec Olympia, Paul-Henri Bizon met en avant les sportifs et la pression psychologique dont ils peuvent être victime. Dans son livre, le personnage principal est une directrice marketing dans l’horlogerie et elle souhaite réaliser une pub pour une marque avec Marie-José Pérec, alors star de l’athlétisme français, médaillée à de nombreuses reprises.

L’auteur rappelle la pression qui entourait cette sportive qui a ensuite craqué aux Jeux olympiques de Sydney (Australie) en déclarant finalement forfait. Paul-Henri Bizon se souvient que quand Marie-José Pérec quitte ces Jeux et revient sur les plateaux de télévision française, "on voit qu’elle est transfigurée par la pression qu’elle subit, par ce mal-être qui émane d’elle, qui l’a empêché de courir alors que c’est une très grande championne, qu’elle est sans doute prête physiquement. Finalement, on y fait assez peu attention. On la considère plus comme une diva que comme une grande championne, ce qu’elle était. Et d’ailleurs c’est ce qu’elle m’a raconté : elle l’a très, très mal vécu."

"Ils peuvent subir des traumatismes hyper lourds"

Plusieurs grands champions comme la gymnaste Simone Biles, la joueuse de tennis Naomi Osaka ou même l’ancien nageur Michael Phelps ont témoigné sur l’importance de la santé mentale chez les athlètes. "Les instances sportives, le CIO, les Jeux olympiques vont être obligés de considérer ça parce que pour le moment, ils sont un peu considérés comme des machines à fabriquer de l’or, des machines à fabriquer de l’émotion. Mais ce sont des humains et ils peuvent subir des traumatismes hyper lourds", déclare Paul-Henri Bizon.

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