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Vidéo Foot : des supporters iraniens fêtent le titre de leur club avant de s’apercevoir qu'il n'a pas gagné le championnat

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Quand les supporters du Tractor Sazi se sont rendu compte de leur méprise, des violences ont éclaté.

Les supporters du club iranien du Tractor Sazi ne sont pas près d'oublier ce coup dur. Vendredi 15 mai, à Tabriz (nord-ouest du pays), ils ont célébré le titre de meilleur club du championnat iranien avant de s'apercevoir qu'ils avaient été doublés par un autre club, déclenchant leur colère, selon L'Equipe. La fête a alors tourné à l'émeute.

Lors de la dernière journée du championnat, trois équipes étaient en mesure de remporter le titre, explique 20 Minutes : le Sepahan (à Ispahan), le Tractor Sazi (à Tabriz) et le Naft Téhéran (de la capitale). A 15 minutes de la fin, le Tractor Sazi menait 3-1 contre le Naft Téhéran. Le Sepahan comptait un point de moins. Les supporters du Tractor Sazi se frottaient les mains. Le titre leur semblait acquis.

Les dirigeants voulaient éviter une émeute

Mais dans les dernières minutes, le Naft Téhéran revient au score et le match se termine sur un match nul. Sauf qu'au même moment, le Sepahan gagne son match (2-0), ce qui lui permet de remporter le titre. Pourtant, au Tractor Sazi, les 90 000 fans sautent de joie au coup de sifflet final, certains que le Sepahan a fait match nul, ce qui aurait permis au Tractor Sazi de gagner le championnat. 

Selon L'Equipe, qui cite des médias locaux, "des responsables auraient décidé de donner de fausses informations aux personnes présentes dans le stade pour éviter que les fans du Tractor ne cassent tout de dépit". D'après RTL, "les dirigeants du club qui avaient répandu la fausse rumeur en coupant tout accès à internet, à la télévision ou à la radio, pour éviter une émeute". Le subterfuge ne dure pas longtemps et après quelques minutes d'euphorie, le terrain est envahi, des bagarres éclatent, des sièges sont arrachés.

L'entraîneur portugais du club, Toni Oliveira, s'est brièvement réjoui avant de se rendre compte que quelque chose ne tournait pas rond et d'être escorté pour être placé en sécurité.

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