Cet article date de plus de trois ans.

Incidents à l'OM : un supporter condamné à 3 mois de prison ferme, 11 autres écopent de 6 mois avec sursis

Des incidents avaient éclaté fin janvier devant le centre d'entraînement mais aussi à l'intérieur, où quelques dizaines de supporters étaient parvenus à pénétrer.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Des supporters de l'OM soupçonnés d'être impliqués dans les incidents à la Commanderie fin janvier comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Marseille, le 24 février 2021. (NICOLAS TUCAT / AFP)

La justice a infligé des sanctions à 12 supporters marseillais impliqués dans les incidents survenus à la Commanderie fin janvierOnze d'entre eux ont été condamnés à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille, mercredi 24 février. Un douzième, qui avait déjà été condamné pour vol, a écopé de trois mois ferme aménageables. Deux des quatorze prévenus, âgés de 19 à 37 ans, ont été relaxés.

Compte tenu de leurs peines, les quatre hommes qui ont comparu détenus doivent être relâchés dans la soirée. Ils n'ont d'ailleurs pas caché leur soulagement après plus de trois semaines de détention provisoire. Ces condamnations sont légèrement plus clémentes que les réquisitions du procureur André Ribes qui avait demandé quatre mois ferme pour le prévenu ayant déjà été condamné et 8 mois avec sursis pour tous les autres. "Quand vous faites ça, vous n'êtes plus des supporters", avait fustigé le magistrat pour qui l'arrivée "concertée" des manifestants à la Commanderie le 30 janvier laissait "penser que la manifestation ne [pouvait] que dégénérer".

La question du préjudice financier examinée en juin

A quelques heures de la rencontre de l'OM contre Rennes qui sera finalement reportée, quelque 300 supporters étaient arrivés à la Commanderie, la plupart habillés de noir, capuche sur la tête. Dans le viseur des fans, échauffés par une succession de résultats sportifs décevants: des joueurs, mais surtout le président du club Jacques-Henri Eyraud, contesté depuis plusieurs mois déjà.

Des incidents avaient rapidement éclaté, devant le centre d'entraînement, mais aussi à l'intérieur, où quelques dizaines de supporters étaient parvenus à pénétrer. Des bureaux avaient été dégradés, comme des véhicules, des portails ou des clôtures. Sept policiers avaient été légèrement blessés. Le club a chiffré le coût des dégradations à au moins 87 000 euros, selon un de ses avocats. La question des 140 000 euros de préjudice moral réclamé par l'OM a été renvoyée mercredi au 25 juin par la présidente du tribunal.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.