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Géorgie-France (0-0)... et c'est bien payé pour les Bleus

Les Tricolores ont rendu une pâle copie à Tbilissi : toujours pas de but, toujours aussi peu d'occasions, toujours autant de chance.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
L'attaquant Olivier Giroud lors du match de qualification pour le Mondial de foot 2014 contre la Géorgie, à Tbilissi, le 6 septembre 2014. (FRANCK FIFE / AFP)

L'équipe de France repart de Tbilissi avec autant de questions qu'elle en avait en arrivant. Après ce triste 0-0 ramené de Géorgie vendredi 6 septembre, les Bleus restent sur une triste série de huit heures sans marquer. Au-delà de la statistique, voilà ce qu'il faut retenir de cette rencontre.

Des Bleus qui attaquent trop tard

On a véritablement commencé à vibrer dans cette rencontre à partir de la 85e minute. Après l'entrée de Samir Nasri à la place d'un des deux milieux axiaux (pour ne pas dire défensifs), les Français ont commencé à jouer un peu plus long, et surtout éviter d'aller s'enferrer sur la rugueuse défense géorgienne. Les deux plus belles occasions du match, toutes deux intervenues dans les cinq dernières minutes, sont des têtes sur des centres venues de l'arrière signées Sagna et Giroud. A chaque fois, le gardien géogien s'est détendu pour les repousser, mais en dehors de ça, il a plutôt passé une soirée tranquille. La France a cadré sa première frappe après la demi-heure de jeu, et a connu sa première occasion après l'heure de jeu.

Toujours la chance pour les sauver

La Géorgie, considérée comme très faible, a très honorablement tiré son épingle du jeu. Les joueurs de l'ancienne vedette Ketsbaïa auraient même dû ouvrir le score, sur une action d'Okriachvili qui a heurté le poteau. Comme lors du match nul miraculeux ramené par les Bleus d'Espagne, les montants étaient de leur côté. Mais contrairement à ce match référence espagnol, les Bleus n'ont jamais réussi à transcender un jeu collectif qui ronronne sans rien créer.

Le milieu de terrain tricolore Moussa Sissoko est taclé par son homologue géorgien Tornike Okriachvili, le 6 septembre 2013 à Tbilissi. (FRANCK FIFE / AFP)

Il faudra se dépêtrer des barrages en novembre

La qualification directe pour la Coupe du monde au Brésil semble désormais bien loin. La France devait en effet gagner ses trois dernières rencontres (la Géorgie vendredi soir, la Biélorussie mardi et la Finlande en octobre) et prier pour un faux pas espagnol, pour se qualifier directement. Les Bleus ont tout de même intérêt à engranger les points, car seuls les huit meilleurs deuxièmes disputeront les barrages. 

"On a fait beaucoup de bonnes choses, on a eu les occasions, mais on n'a pas trouvé le chemin du but, a réagi Didier Deschamps sur M6. Pour gagner un match, il faut qu'on marque. La qualification directe pour le Mondial, on savait que c'était compliqué. Ce n'est pas le résultat qu'on était venu chercher. On marque un point de plus, on avance."

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