Matchs de L2 truqués : plusieurs dirigeants toujours en garde à vue
Les auditions se poursuivent. Dans l'affaire des matchs truqués de L2, sept personnes étaient toujours placées en garde à vue mercredi soir. Il s'agit du principal actionnaire de Nîmes Serge Kasparian, son fils, le président du club gardois Jean-Marc Conrad; le président du Stade Malherbe de Caen Jean-François Fortin et un salarié de son club; et deux intermédiaires potentiels, dont Michel Moulin, ancien dirigeant du Paris SG et du Mans.
L'entraîneur de Dijon, Olivier Dall'Oglio a lui été laissé libre dans la soirée. Aucune charge n'a été retenue contre lui. Dans un communiqué publié dans la soirée, le DFCO a fait part de sa "stupéfaction". "Je n'étais pas inquiet pour notre entraîneur et pour l'avenir du DFCO", écrit le président du club dijonnais Olivier Delcourt.
"Les leçons du passé ne servent à rien"
Dans cette affaire, c'est Nîmes qui est au cœur des soupçons accusé d'avoir truqué plusieurs matchs de L2 la saison passée. Caen, autre club dans la tourmente, aurait ainsi été approché par les crocodiles nîmois pour arranger une rencontre. Le 13 mai dernier, le un partout entre les deux équipes faisait les affaires des deux clubs, l'un Caen montant en L1 tandis que Nîmes était sauvé.
Dans ces affaires, la Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération française (FFF) ont annoncé mercredi qu'elles se constituaient parties civile. Invité de France Info, Eric de Montgolfier, ancien magistrat s'est dit "ébahi de voir que les leçons du passé ne servent à rien ".
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