Les 8e de finale de Ligue des Champions
La réaction de Leonardo Voir la video
Cela faisait quinze jours que tout le monde attendait. Depuis la dernière journée de la phase de poules, le PSG comme les autres connaissait une partie de son futur européen. Avec sa place de 1er et une présence dans le chapeau 1, le seul club français encore en lice évitait Barcelone, le Bayern, Dortmund, Manchester United ou la Juventus, en s'assurant un match retour à domicile. Mais avec le Real Madrid, l'AC Milan et Arsenal présents dans le chapeau 2, la route des quarts de finale pouvait être très compliquée à atteindre.
Ancelotti et le PSG épargnés
Mais Steve McManaman, l'ancienne star de Liverpool, n'a pas eu la main lourde. Alors que le choix était restreint puisqu'il ne restait plus que le Real Madrid ou Valence comme adversaires possibles. En héritant du FC Valence, les Parisiens ont évité le pire tirage pour défier une équipe largement à sa portée, même si l'expérience européenne des coéquipiers d'Adil Rami n'est pas à négliger, tout comme les talents de buteur de l'attaquant Soldado. "On saura après le match si c'était un bon tirage ou pas", a réagi Leonardo, le directeur sportif du club au micro de Be in Sport. "Moi, j'ai joué à Valence, même si c'était il y a 20 ans. Le public est très chaud. Ils ont joué deux finales de C1, ils ont une expérience très forte. On doit vivre ces moments tranquillement." Du côté de Valence, Jordi Bruixola, directeur des relations extérieures, avouait que "c'est un tirage spécial, le PSG c'est une équipe très forte, avec de très bons joueurs. Ce sera très difficile pour Valence." Le match aller aura lieu à Mestalla le mardi 12 février, le retour ayant lieu le mercredi 6 mars. Si Carlo Ancelotti et le camp parisien peuvent se satisfaire de leur sort, d'autres ne peuvent pas en dire autant. Et si Paris passe cet obstacle, quelques énormes cylindrées seront restées sur le carreau.
Le tirage de Paris Voir la video
Un énorme Real Madrid - Manchester United
La plus grosse affiche opposera sans nul doute le Real Madrid de Cristiano Ronaldo à son ancien club de Manchester United. Sur le papier, ce 8e de finale est cousu d'or avec 9 Ligues des Champions côté ibère et 3 côté mancunien, et la bagatelle de 369 matches de Ligue des Champions à eux deux. Leurs ambitions sont énormes pour deux des plus grands clubs du monde qui trouvent désormais le temps long. Car les Madrilènes courent après cette 10e consécration depuis 2002, alors que Sir Alex Ferguson patiente depuis 2008, malgré deux places de finaliste en 2009 et 2011. "C'est le match que tout le monde voulait voir, mais plus tard dans la compétition", a réagi John Alexander, dirigeant de MU. Ce sera seulement la 9e fois que les deux clubs seront opposés sur la scène internationale. Jamais ils ne s'étaient croisés avant les quarts de finale, et pour l'instant, les Madrilènes se sont imposés trois fois, pour deux défaites et trois nuls. Ce match opposera également deux joueurs au tempérament volcanique mais au jeu très différent: Cristiano Ronaldo d'un côté, Wayne Rooney de l'autre.
Avantage Barcelone face à Milan
Certains pourraient peut-être estimer que l'affrontement entre l'AC Milan et le FC Barcelone mérite plus ce statut de 8e de finale phare. Là aussi, les honneurs sont nombreux pour le club lombard et ses 7 Ligues des Champions (dont la dernière en 2007) comme pour le club catalan (4 Ligues des Champions dont 3 ces six dernières années). Si les Milanais apparaissent moins dangereux que dans le passé, ils demeurent un adversaire délicat à manier, même pour les Barcelonais. Les deux équipes se connaissent très bien pour s'être croisées au stade des quarts de finale la saison passée, pour une qualification espagnole à l'issue du match retour (0-0, 3-1), après s'être affrontées en phase de poules (deux victoires ibères). Dans l'histoire, les deux clubs ont été adversaires à 15 reprises, pour 6 victoires du Barça et quatre pour le Milan. Le club de Silvio Berlusconi n'a plus battu les Blaugrana depuis le 20 octobre 2004, en phase de poule de la Ligue des Champions.
Pour sa 13e qualification consécutive en 8e de finale de Ligue des Champions, Arsène Wenger n'a pas été gâté. Son équipe d'Arsenal devra affronter le Bayern Munich, finaliste en titre, et grand prétendant à la victoire finale. Karl-Heinz Rummenigge n'a pas caché sa satisfaction: "On connaît bien Arsenal. C'est un tirage dont on peut être satisfait. Ce n'est pas gagné d'avance, il ne faut pas sous-estimer Arsenal." La Juventus comme le Borussia Dortmund seront très méfiants à l'heure d'affronter respectivement le Celtic, qui avait bien bousculé le Barça en phase de groupes, et le Shakhtar Donetsk. "Ce n'était pas forcément l'adversaire espéré. Peut-être avons nous un avantage avec le fait que le championnat en Ukraine débute un peu plus tard", glissait Hans-Joachim Watzke, président de Dortmund.
Le tirage au sort
Galatasaray (TUR) - FC Schalke 04 (aller le 20 février, retour le 12 mars)
Celtic (ECO) - Juventus (ITA) (aller le 12 février, retour le 6 mars)
Arsenal (ANG) - Bayern Munich (ALL) (aller le 19 février, retour le 13 mars)
Shakhtar Donetsk (UKR) - Borussia Dortmund (ALL) (aller le 13 février, retour le 5 mars)
AC Milan (ITA) - FC Barcelone (ESP) (aller le 20 février, retour le 12 mars)
Real Madrid (ESP) - Manchester United (ANG) (aller le 13 février, retour le 5 mars)
Valence (ESP) - Paris SG (FRA) (aller le 12 février, retour le 6 mars)
Porto (POR) - Malaga (ESP) (aller le 19 février, retour le 13 mars)
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