Mardi 31 mai, une note de police rendue publique vient relancer le débat. Quatre jours avant la finale, la division nationale du hooliganisme français avait prévenu le gouvernement dans un rapport qu'environ "50 000 supporters anglais présents dans la capitale ne seront pas détenteurs de billets", et que "certains d'entre eux seront en possession de faux billets et tenteront de les utiliser pour accéder au stade". Les autorités françaises avaient donc une estimation du nombre de fans britanniques. De nombreuses questions sans réponses Comment savoir si le chiffre de 30 000 billets frauduleux, avancé par les autorités françaises, est exact ? Samedi soir, un seul individu a été interpellé pour trafic de faux billets. "Je suis très intéressé de savoir comment ils obtiennent ces données invérifiables pour correspondre exactement à ce qu'a dit le ministre de l'Intérieur français", a commenté Ian Byrne, député de Liverpool (Royaume-Uni). Les critiques britanniques portent également sur la gestion des flux. Le soir du match, le trafic du RER B était perturbé en raison d'une grève, et les supporters ont été réorientés vers le RER D, une voie d'accès qui s'est transformée en goulot d'étranglement. Le nombre de stadiers était-il suffisant ? C'est l'une des nombreuses questions qui restent toujours sans réponse.