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Transferts à l'OM: Une dizaine d'interpellations à Marseille

Une dizaine de personnes ont été placées en garde à vue ce matin à Marseille dans l'enquête sur les soupçons de transferts litigieux à l'Olympique de Marseille, selon des sources proches de l'enquête.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le Stade Vélodrome au coeur de Marseille (LAUNETTE FLORIAN / MAXPPP)

Le milieu marseillais visé

Ces interpellations concerneraient notamment des agents de joueurs, ou des intermédiaires, voire le milieu marseillais. Ces individus sont soupçonnés d'avoir parfois exercé une pression pour réaliser ces transferts dont les sommes atteignent plusieurs millions d'euros. Parmi les transferts litigieux, celui d'André-Pierre Gignac de Toulouse à Marseille en août 2010 pour plus de 18 millions d'euros.

Les policiers soupçonnent l'existence de rétro-commissions en marge de ces transferts. La parole de l'ancien directeur sportif de l'OM, José Anigo, qui vit depuis quelques mois au Maroc, intéresserait par ailleurs les enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), saisie sur commission rogatoire d'un juge d'instruction marseillais.

Près de quatre ans d'enquête

Ces interpellations interviennent moins de deux mois après les placements en garde à vue de l'actuel président du club Vincent Labrune, ainsi que deux ex-présidents, Pape Diouf et Jean-Claude Dassier. A l'époque, une quinzaine de personnes regroupant aussi bien des membres de l'encadrement du club, des intermédiaires ou encore agents de joueurs, voire avocat avaient été entendues. A l'issue de ces auditions, aucune mise en examen n'avait été prononcée.

Les enquêteurs soupçonnaient déjà en novembre dernier des commissions et rétro-commissions "dans lesquelles des membres du milieu apparaissent". Une information judiciaire avait été ouverte pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs" dès octobre 2011 après un signalement du parquet. Un réquisitoire supplétif, pour abus de biens sociaux, avait par ailleurs été ouvert.

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