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Olympique Lyonnais : Tony Parker, potentiel successeur de Jean-Michel Aulas dans quelques années

À la tête de l'Olympique Lyonnais depuis 33 ans, Jean-Michel Aulas continue de gérer son club de main de maître. La question de sa succession commence toutefois à se poser à l'heure où le président des Gones est âgé de 71 ans. Il a fait de l'ancien basketteur Tony Parker un successeur désigné qui a toutes les qualités requises pour reprendre le flambeau dans quelques années dans les colonnes de L'Équipe ce dimanche.
Article rédigé par Paul Giffard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
  (ROMAIN BIARD / ROMAIN BIARD)

Tony Parker sera-t-il le prochain président de l'Olympique Lyonnais ? Si un tel scénario semblerait très improbable aujourd'hui, il le serait beaucoup moins dans quelques années. Jean-Michel Aulas, en poste depuis 1987, a de nouveau ouvert la porte à l'ancien meneur des Spurs de San Antonio pour être le futur patron des Gones dans un entretien accordé à L'Équipe ce dimanche.

Âgé de 71 ans, l'homme d'affaire français commence à préparer sa succession, lui, qui a amené Lyon au sommet de la Ligue 1 au début des années 2000 et en a fait un club qui compte en Europe. Pour préparer le prochain chapitre de l'OL, Aulas a parfois évoqué son fils, Alexandre mais c'est bien un autre aspirant qui trotte dans la tête du dirigeant lyonnais depuis quelques temps maintenant : Tony Parker.

"Depuis le début, il y a des atomes crochus"

Malgré l'arrivée de Juninho comme directeur sportif l'été dernier, Jean-Michel Aulas est toujours le seul maître à bord. Cependant, un départ pourrait être envisagé d'ici quatre ans. "Ce qui est raisonnable, c’est d’imaginer qu’à l’orée de mes 75 ans, si on avait un président opérationnel, ce serait bien. Il y a aussi un autre paramètre : l’objectif est de gagner une Coupe d’Europe chez les garçons. Si on arrivait à faire coïncider le fait de gagner sur le plan européen avec les garçons et le fait que je puisse derrière tirer ma révérence, ce serait une belle histoire. Mais la logique c’est d’aller à peu près jusqu’à 75 ans."

Lors de l’Euro 2008, Aulas s’était rapproché de Tony Parker par l’intermédiaire du meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, Thierry Henry. Ensemble, ils ont assisté aux matches des Bleus et ce fut le début de la relation entre les deux hommes. "J’ai senti dans cet immense sportif un homme d’une sensibilité très grande et avec une histoire un peu comme la mienne, lui dans le sport, moi dans la partie business. L’étincelle, c’est la personnalité et un parcours qui mérite le respect. Ce n’est pas une rencontre par hasard. Depuis le début, il y a des atomes crochus qui font qu’on a envie de se découvrir et de travailler ensemble", raconte Jean-Michel Aulas au périodique.

Le duo est désormais de plus en plus en contact sur le plan professionnel, en particulier depuis quelques mois. Après être devenu propriétaire de l'ASVEL, Parker a également convaincu "JMA" de rentrer au capital du club villeurbannais et de sa section féminine. Le champion d'Europe 2013 de basket va par ailleurs devenir membre du conseil d’administration de l’Olympique Lyonnais à l’occasion de la prochaine assemblée générale organisée par le club.

"Je pense que c'est un poste qui ne peut pas se refuser"

Le dirigeant du club rhodanien est sous le charme de cette collaboration avec l'ancien athlète français de 37 ans. "On le voit bien quand on va aux États-Unis pour racheter le Reign FC, que je débarque avec Tony à Seattle : les Américains s’enflamment ! Quand je parle aux Chinois de ce que l’on pourra faire avec Tony dans le futur en Chine, les Chinois s’enflamment ! Je me dis que les cases, elles peuvent coller" concède-t-il.

Le quadruple champion NBA est actuellement aux États-Unis et a apprécié les déclarations de son partenaire en affaires qui est également son ami. Il n’a pas du tout fermé la porte à ce challenge et l'a fait savoir. "Pourquoi pas. Pourquoi pas... Je n’en ai jamais parlé avec Jean-Michel. Mais c’est vrai que si un jour il me voit comme cela et qu’il me le demande, je pense que c’est un poste qui ne peut pas se refuser !"

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