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Ligue 1 : après les violences lors de Nice-Marseille, la Ligue demande l'aide de l'Etat pour mieux sécuriser les matchs

Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Vincent Labrune, dénonce les incidents survenus lors du match entre Nice et Marseille ce dimanche. Il demande des efforts de l'État pour sécuriser les rencontres.

Article rédigé par franceinfo
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Vincent Labrune, le président de l'OM, lors d'une conférence de presse à Marseille le 13 août 2015.  (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Dans un courrier que franceinfo a pu consulter, la Ligue de football professionnel (LFP) demande l'aide de l'Etat pour mieux sécuriser les matchs de football. Cette lettre signée du président de la LFP, Vincent Labrune, a été envoyée ce mardi aux ministres de l'Intérieur, de la Justice et des sports. Elle pointe les "très regrettables violences intervenues ce dimanche soir à Nice lors du match opposant l’OGC Nice à l’Olympique de Marseille". Vincent Labrune explique "que la sécurisation des matchs de football et la gestion de certains supporters sont particulièrement complexes".

Outre les problèmes enregistrés lors de Nice-Marseille la Ligue note d'ailleurs 5 autres rencontres ayant donné lieu à des débordements depuis le début de la saison. Il s'agit notamment de violences entre supporters lors de la rencontre Marseille-Bordeaux le 15 aout ou encore des jets de bouteilles lors de Rennes-Nantes. "Tous ces faits sont inacceptables et marquent une tendance inquiétante", indique Vincent Labrune.

"Tous ces faits sont inacceptables et marquent une tendance inquiétante"

Vincent Labrune, président de la LFP

courrier

Mais au-delà du constat, le président de la LFP fait part aux autorités de son inquiétude en rappelant "que les pouvoirs de la LFP sont, somme toute, assez limités pour régler ces problèmes de violence et d’ordre public". Il en appelle donc à "la coordination entre nos différentes actions (...) avec un soin particulier à apporter sur les réponses judiciaires".

"Il est en effet essentiel que les fauteurs de troubles soient sanctionnés significativement et, cela nécessite une action commune des clubs, des instances, des pouvoirs publics locaux et nationaux mais aussi et surtout de la justice", demande Vincent Labrune.

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