Coupe du monde au Qatar : la Fédération française de football sous le feu des critiques d'Amnesty International
Sous pression après les reproches formulés par l'ONG Amnesty International, la Fédération française de football est sortie de son silence, samedi 25 septembre, quant aux polémiques sur l'organisation de la Coupe du monde de football au Qatar, assurant que "participer ne signifie pas fermer les yeux".
À 50 jours du coup d'envoi de la Coupe du monde de football au Qatar, et suite aux attaques de l'ONG Amnesty International qui l'accuse de ne pas avoir pris position pour soutenir les travailleurs migrants sur place, la Fédération française de football a répliqué, samedi 25 septembre. "Participer ne signifie pas fermer les yeux et cautionner", écrit-elle notamment, vantant les "avancées sociales au Qatar" que la Coupe du monde aurait permises.
Amnesty International demande d'autres engagements
La fédération a promis de veiller au respect des droits humains au sein des hôtels et installations qu'elle utilisera pendant la compétition. Amnesty International salue la promesse, mais demande d'autres engagements pour dédommager les travailleurs et les familles des personnes décédées sur les chantiers. Une enquête du Guardian évoque au moins 6 500 décès. D'autres problèmes sont pointés par l'ONG, comme l'accueil des personnes homosexuelles dans un pays qui interdit l'homosexualité, ou encore la question écologique, avec la construction de gigantesques stades climatisés.
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