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Coupe du monde : le footballeur ivoirien ne pleurait pas la mort de son père

En larmes au moment de l'hymne national, Geoffroy Serey Die était simplement ému "d'être au service" de son pays.

Article rédigé par franceinfo
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Le footballer ivoirien Geoffroy Serey Die en larmes pendant l'hymne national, avant la rencontre face à la Colombie, jeudi 19 juin 2014, à Brasilia (Brésil).  (ADRIAN DENNIS / AFP)

L'hymne ivoirien retenti dans le stade de Brasilia (Brésil). La Côte d'Ivoire s'apprête à affronter le jeudi 19 juin la Colombie pour le deuxième match du groupe C au Mondial. La caméra s'attarde sur le visage de Geoffroy Serey Die. Le milieu de terrain des Elephants est en larmes. Quelques instants plus tard, une rumeur éclate, aussitôt propagée sur Twitter : le père du joueur est mort quelques heures plus tôt.  

Problème, Geoffroy Serey Die a bien perdu son père, mais en 2004. Sur son compte Instagram, il explique la vraie raison de ses larmes : la "fierté d'être Ivoirien et de servir mon pays", à l'occasion de la Coupe du monde

Des médias piégés

"Respect à Serey Die. Son père est mort deux heures avant le match, c'est sûrement la raison de ses larmes. Rip." "Serey Die en deuil". "Serey Die submergé par l'émotion", etc. Certains médias, comme le tabloïd britannique The Daily Mail, ont relayé cette fausse information. Au lendemain de la gaffe, le site du quotidien a corrigé son erreur et transmet l'explication fournie par le joueur lui-même. 

"A tous, merci pour vos messages. Mon père est décédé en 2004, l'information des médias est erronée. C'est d'être au service de mon pays qui m'a provoqué autant d'émotions." Ce n'est pas la première fois qu'un joueur fond en larmes durant cette Coupe du monde. La veille, le Brésilien Neymar a lui aussi versé quelques larmes au son de l'hymne de son pays, avait rapporté La Tribune de Genève. L'équipe de France, privée d'hymne en raison d'un problème de sono lors de son premier match, devrait avoir droit à son moment d'émotion vendredi soir, face à la Suisse. Pour débusquer les patriotes émotifs, il faudra plonger ses yeux dans les Bleus. 

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