Violences lors de Paris FC-Lyon : trois supporters ultras identifiés et interpellés par la police

L'enquête autour des violents incidents en tribune lors du match entre le PFC et l'OL se poursuit. Mardi 21 décembre, la préfecture de police a annoncé que trois supporters ultras avaient été identifiés et interpellés après de premières investigations.

À la suite des incidents survenus lors du match opposant le Paris FC à l'Olympique Lyonnais, vendredi dernier, des investigations ont été menées qui ont conduit à l'identification et à l'interpellation, ce matin, de 3 supporters ultras.
Enquête en cours pic.twitter.com/Jxp8X7mcZ7

— Préfecture de Police (@prefpolice) December 21, 2021

Le Collectif Ultras Paris (CUP), le seul groupe d'ultras reconnu par le PSG, a réagi pour la première fois mardi après-midi, sur Twitter, en rappelant qu'en "aucun cas, il ne cautionnait les actes de violence commis" vendredi. "S'il s'avérait que des membres du CUP étaient impliqués dans ces incidents, ils seraient immédiatement exclus de notre groupe", a poursuivi le collectif.

Communiqué du 21 décembre 2021.@FansEurope @A_N_Supporters pic.twitter.com/fgx99qghXs

— Collectif Ultras Paris (@Co_Ultras_Paris) December 21, 2021

Des échauffourées avaient éclaté vendredi 17 décembre dans le parcage lyonnais, à la mi-temps du match de Coupe de France. Des spectateurs avaient dû quitter la tribune pour se tenir à l'écart des débordements, en allant se placer sur la piste d'athlétisme qui borde le terrain, entraînant un important mouvement de foule. Alors que les 22 acteurs du match revenaient sur la pelouse, des dizaines de personnes avaient envahi le terrain du stade Charléty. Après une cinquantaine de minutes d'attente, il a finalement été décidé de ne pas reprendre la rencontre. 

Les deux clubs auditionnés le 27 décembre

Les instances du football français mènent aussi leur enquête sur les débordements. Parisiens et Lyonnais seront auditionnés le 27 décembre, et la commission de discipline de la Fédération française de football rendra son verdict le lendemain, 28 décembre.