Paris sans trembler
Si Carlo Ancelotti avait quelque peu remanié son onze de départ (Sirigu, Lavezzi et Pastore sur le banc, Verratti suspendu, Douchez, Beckham, Menez et Gameiro titulaires), Elie Baup alignait la même équipe que celle qui s’était inclinée dimanche. Les Marseillais s’y étaient montrés plutôt dominateurs dans le jeu mais, surclassés par l’efficacité parisienne, n’avaient pas trouvé la solution devant les buts adverses. Avant le début de la rencontre, Gignac se l’était donc promis : l’OM prendrait sa revanche.
Dans un début de partie rythmé, le club de la capitale a vite montré qu’il allait opérer comme en championnat : laisser la possession de balle aux Phocéens mais jouer les contres à fond en misant sur la vitesse de Gameiro et les longues chevauchées de Van der Wiel. Les deux joueurs, particulièrement en jambes, ont été les symboles d’un PSG menaçant qui s’est constamment projeté vers l’avant dans une première demi-heure de jeu décousue.
L'OM sans solution
La balle filait des deux côtés sans temps mort, Menez répondait à Gignac, mais dans son antre, Paris était plus menaçant et son adversaire du soir visiblement fatigué. Après un premier avertissement sur une lourde frappe d’Ibrahimovic stoppée par Mandanda, l’attaquant Suédois, lancé par une magnifique ouverture de Chantôme, débloquait la marque (1-0, 34e) en plaçant la balle entre les jambes du gardien adverse. L’OM, manquant cruellement de précision, se montrait impuissant jusqu’à la pause. Seul Joey Barton se démarquait dans un duel de noms d’oiseaux avec Zlatan dans une atmosphère tendue.
Les Marseillais revenaient des vestiaires avec de nouvelles ambitions : dès la 50e minute, Gignac puis Mendes mettaient la pression sur Douchez, obligé de s’employer pour éviter l’égalisation. Mais après 10 minutes d’apaisement, Jérémy Morel laissait inexplicablement traîner la jambe dans la surface. Il n’en fallait pas moins à l’inévitable Ibrahimovic pour transformer le penalty et doubler la mise (2-0, 64e).
Elie Baup tentait bien d’insuffler du sang neuf en lançant Jordan Ayew, mais le break était fait. Les esprits s’échauffaient, Paris n’avait plus qu’à gérer sa fin de rencontre… et offrir une standing ovation à David Beckham. Un succès logique, tant l'OM s'est montré impuissant et Paris maître de son sujet. Les Parisiens retrouveront Evian au prochain tour.
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