Vendée Globe : Boris Herrmann, en lice pour la victoire, a heurté un bateau de pêche

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
franceinfo mercredi 27 (avec la spéciale arrivée Vendée Globe)

Des dommages ont été causés au foil tribord, "mais le marin va bien", ont indiqué les organisateurs de la course.

Ce qu'il faut savoir

L'Allemand Boris Herrmann (Seaexplorer-Yacht Club de Monaco), en lice pour la victoire dans le Vendée Globe, a heurté un bateau de pêche dans la soirée du 27 janvier, alors qu'il naviguait en troisième position à 160 km de l'arrivée aux Sables-d'Olonne. Le skipper allemand, qui prétendait à la victoire grâce à une compensation horaire de six heures, est entré en collision avec un bateau de pêche à 20h50, causant des dommages sur le foil tribord (appendice qui permet de voler) "mais le marin va bien", ont indiqué les organisateurs. Ce direct est désormais terminé.

Charlie Dalin arrivé en premier. Le skippeur (Apivia) a évoqué "une course magique" qui l'a "changé", après 80 jours, 6 heures, 15 minutes et 47 secondes de mer. Le Français de 36 ans ne devrait néanmoins pas être déclaré vainqueur de cette édition 2020-2021. En cause, les compensations horaires accordées à certains skippers pour avoir participé aux secours d'un concurrent naufragé, Kevin Escoffier, le 30 novembre.

Cinq marins engagés dans un sprint final. Il s'agit de Charlie Dalin (Apivia), Louis Burton (Bureau Vallée 2), l'Allemand Boris Herrmann (SeaExplorer-Yacht Club de Monaco), Thomas Ruyant (LinkedOut) et Yannick Bestaven (Maître Coq IV). Boris Herrmann bénéficie de six heures de bonifications et Yannick Bestaven bénéficie quant à lui de dix heures et quinze minutes à décompter, ce qui pourrait leur permettre à chacun de remporter le Vendée Globe avec une très courte avance.

Quelque 300 bénévoles autorisés à assister à l'arrivée. En raison du contexte sanitaire, la préfecture vendéenne avait interdit l'accès au chenal. Finalement, elle l'a autorisé à la suite de la demande effectuée par le maire des Sables-d'Olonne Yannick Moreau, qui avait interpellé Emmanuel Macron. "Ça restera quand même un petit peu tristounet parce que d'habitude on a énormément de gens le long du chenal", a regretté Jacques Caraës, le directeur de la course, sur franceinfo.