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Départ de la Solitaire du Figaro : Basile Bourgnon dans le sillage de son père pour sa première en solitaire

La 53e édition de la Solitaire du Figaro réunit une trentaine de marins dont Basile Bourgnon, le fils de Laurent Bourgnon, un navigateur d'exception disparu en 2015. À 20 ans, il va découvrir la course pour la première fois.

Article rédigé par Jérôme Val
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Basile Bourgnon, ici à bord de son bateau lors d'un entraînement en baie de Quiberon, participe pour la première fois à la Solitaire du Figaro. (JEAN-MARIE LIOT, WWW.JMLIOT.COM / JEAN-MARIE LIOT)

Rendez-vous traditionnel de la fin d'été pour la course au large : la Solitaire du Figaro part ce dimanche 21 août de Nantes pour une première très longue étape jusqu'à Port-la-Forêt dans le Finistère en passant par le pays de Galles. Il restera deux autres étapes dans la foulée. Tous les skippers embarqueront dans le même bateau, depuis 2019 le Figaro Bénéteau 3 est le bateau support de la course. 34 marins prendront le départ pour cette 53e édition de la plus ancienne grande course française. Parmi eux, cinq femmes et neuf bizuths, dont Basile Bourgnon.

Un tour du monde à six ans

À 20 ans, il est le plus jeune navigateur de cette Solitaire mais a déjà une grande expérience en mer. Un tour du monde à six ans sur le catamaran familial, des premières compétitions en France à 13 ans, avant de monter ensuite son propre projet de Tour de France à la voile à seulement 15 ans. "Au final, c'est plutôt les autres qui me rappellent souvent, que je n'ai que 20 ans et que j'ai beaucoup de choses encore à apprendre" explique Basile Bourgnon. "Mais une fois que je suis sur le bateau, je ne me donne pas d'excuses. Il n'y a que la compétition qui me traverse l'esprit et l'âge n'a pas du tout effet là-dedans", glisse-t-il.

Ce lien à la mer, il le porte en lui, son père, ce nom : Bourgnon. Laurent, le papa a remporté cette Solitaire du Figaro en 1988, pour sa première participation. Double vainqueur de la Route du Rhum, de la Transat Jacques-Vabre, un surdoué, un prodige de la course au large. Basile Bourgnon doit donc naviguer avec l'héritage de son père, et se faire un prénom.

"Mon père, c'est un super exemple pour moi. Le but est toujours de ne pas recopier. Mais il a fait des super choses avec un super esprit tout le temps".

Basile Borgnon, skipper

à franceinfo

Un exemple pour le fils qui n'oublie pas d'emmener à bord un souvenir lié à son père, une petite statuette en bois : "Il y a toujours le 'titi", la petit statuette en bois qui m'accompagne sur chaque bateau, chaque course, chaque gros voyage. Il y a au moins un porte-bonheur qui me suit".

Pour sa première Solitaire, le jeune marin ambitionne de jouer aux avant-postes, avant de rêver plus grand dans quelques années. Dans sa tête, l'envie d'un Vendée Globe et de tours du monde, sur les traces du père.

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