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JO d'hiver de Pékin : les sites olympiques et les infrastructures sont prêts !

La Chine a construit des infrastructures pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver, qui démarrent le 4 février. Qu'elles soient dédiées aux compétitions ou au transport, elles sont désormais prêtes à accueillir l'évènement.

Article rédigé par franceinfo - Sébastien Berriot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L’ancien complexe sidérurgique de Shougang a été transformé pour accueillir le ski acrobatique et le snowboard lors des Jeux olympiques de Pékin 2022, avec notamment un grand plongeoir de 60 mètres de haut. (SEBASTIEN BERRIOT / RADIO FRANCE)

Dans l’immense salle d’attente de la gare de Qinghe, à Pékin (Chine), l’ambiance est presque feutrée. Rien à voir avec la foule et le bruit que l’on connaît dans les autres grandes gares de la ville. Le bâtiment de 148 000 mètres carrés, conçu par une filiale de la SNCF, a été réalisé spécialement pour les Jeux olympiques.

Comme lui, d'autres grandes infrastructures de sport ou de transport ont été construites depuis plusieurs années en vue des Jeux olympiques de Pékin, qui démarrent le 4 février 2022. À 40 jours du coup d'envoi de l'événement, tout semble prêt pour le début de la compétition au niveau des trois sites construits dans et autour de Pékin.

La gare de Qinghe servira de point de départ aux athlètes pour rejoindre la station de ski de Chongli, dans la province du Hebei. Une fois les Jeux terminés, cette gare ne servira plus vraiment, disent les mauvaises langues. Pour faire le trajet, une ligne grande vitesse a été construite avec un TGV à conduite automatique. Bourré de nouvelles technologies, il fait la fierté de cette hôtesse d’accueil. "Le train est contrôlé par l'intelligence artificielle. Il y a notamment 2 700 capteurs à bord pour tout mesurer, des vibrations jusqu'aux lumières. Par ailleurs, ce train a une technologie de pointe qui résiste aux températures très basses, jusqu'à -40 degrés."

Une piste de ski au milieu d'un ancien parc industriel

Au bout de la ligne, la petite station de ski de Chongli. Ici, on a poussé les montagnes pour construire un tremplin géant destiné au saut à ski. Des milliers de paysans ont d'ailleurs dû quitter leur maison. "Le village a été déménagé avant 2018 pour permettre la construction des sites olympiques", explique ainsi Jia Maoting, le directeur adjoint de la logistique du site. "Les villageois ont été installés juste à côté. Ils ont été indemnisés", assure-t-il.

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Le site des Jeux olympiques situé dans Pékin a, lui aussi, fait l'objet d'un énorme investissement. L’ancien complexe sidérurgique de Shougang a été transformé pour accueillir le ski acrobatique et le snowboard. "C'est un mélange de patrimoine industriel et de site de compétition olympique", se félicite Zaho Wei, le responsable de l'exploitation. "On a conservé des vestiges de l'ancienne usine : des cheminées de réfrigération, certains hangars... Et au milieu, nous avons installé ce grand plongeoir de 60 mètres de haut. Cette transformation d'un site industriel en site olympique de manière permanente est une première mondiale." En revanche, la facture risque d’être lourde. Lors des Jeux olympiques de 2008, la Chine avait en effet dépensé l’incroyable somme de 40 milliards de dollars.

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