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Jeux Olympiques : un boycott diplomatique mais pas de conséquence sportive

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JO, entre compétitions, géopolitique et boycott
JO, entre compétitions, géopolitique et boycott JO, entre compétitions, géopolitique et boycott (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - B. Mousset, J. Raynal
France Télévisions

Les Jeux Olympiques d'hiver s'ouvrent à Pékin. Plusieurs pays occidentaux boycottent diplomatiquement l'événement mais participent sportivement, ce que la Chine déplore.

Australie, États-Unis, Angleterre... Plusieurs pays se sont engagés diplomatiquement dans un boycott des Jeux Olympiques d'hiver à Pékin. Ces pays n'enverront pas de représentant sur place, en réaction au bilan chinois en matière de droits de l'homme. Côté français, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a annoncé qu'elle serait absente de la cérémonie d'ouverture mais se rendrait en Chine par la suite. Une position qui a provoqué le sarcasme de Lu Shaye, l'ambassadeur chinois en France, l'accusant de "ménager la chèvre et le chou".

Historiquement, des boycotts plus offensifs ont existé

D'autres formes de boycott plus offensives ont déjà existé dans l'histoire des Jeux olympiques. En 1980, Jimmy Carter, le président des États-Unis, avait ainsi imposé un boycott sportif lors des JO de Moscou, en réponse à la présence soviétique en Afghanistan. C'était alors la guerre froide. Quatre ans plus tard, l'URSS rend la pareille à son ennemi en boycottant les Jeux Olympiques de Los Angeles, en invoquant un manque de sécurité pour ses athlètes.

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