Paris 2024 : "On aura tous à cœur de plonger dans la Seine", assure la ministre des Sports

Emmanuel Macron s'était lui-même engagé fin février à plonger dans la Seine. La baignade sera ouverte à tous à l'été 2025.
Article rédigé par franceinfo
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Première étape en France pour la flamme olympique. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"On aura tous à cœur de plonger dans la Seine", a assuré jeudi 14 mars sur franceinfo la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, interrogée sur l'engagement pris par Emmanuel Macron de se baigner dans le fleuve. "Oui, j'irai", avait répondu le chef de l'État aux journalistes lors de l'inauguration du village olympique, le 29 février, sans toutefois donner la date de son plongeon. Le président avait alors souligné que la possibilité offerte aux Franciliens de se baigner dans la Seine à l'été 2025 sera "un héritage important" des prochaines olympiades. L'ouverture de trois espaces de baignade est prévue à Paris : Bercy, Grenelle et entre l'île Saint-Louis et le Marais.

"C'est un vaste projet qui est mené avec énormément d'énergie", se félicite Amélie Oudéa-Castéra. "Jacques Chirac l'avait promis [une promesse restée lettre morte], Emmanuel Macron nous a donné le cadre et les moyens pour y parvenir. On investit 1,4 milliard d'euros collectivement, 700 millions qui sont portés par l'Etat, avec un plan d'action qui est piloté par le préfet de la région Île-de-France. Nous serons au rendez-vous", affirme-t-elle.

Amélie Oudéa-Castéra tente aussi de rassurer sur l'organisation des épreuves de triathlon et de nage en eau libre. Le risque d'une pollution de la Seine, en raison par exemple d'un épisode pluvieux de très forte intensité, a bien été anticipé, selon la ministre. Des "jours de contingence qui permettent d'accommoder ce type d'aléas" sont prévus. Concrètement, "il y a un petit peu de marge de manœuvre" sur la tenue de ces épreuves.

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