Alors que Volodymyr Zelensky avait déjà accusé le CIO d'"hypocrisie" , vendredi, la présidence ukrainienne a haussé le ton, lundi 30 janvier, en l'accusant d'être "un promoteur de la guerre". En cause, sa volonté d'examiner la possibilité d'autoriser la participation d'athlètes russes et biélorusses sous bannière neutre aux Jeux de Paris 2024. L'Ukraine souhaite que ces sportifs en soient bannis, et menace d'un boycott. "Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l'Ukraine et offre ensuite à la Russie une plateforme pour promouvoir le génocide" des Ukrainiens, a lancé sur Twitter le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak, visant personnellement Thomas Bach, le patron allemand du Comité. "Il est évident que l'argent qui achète l'hypocrisie olympique n'a pas l'odeur du sang de l'Ukraine. N'est-ce pas, M. Bach ?", a-t-il lâché. "Aucun athlète ne devrait être interdit de compétition sur la seule base de son passeport", avait réaffirmé l'instance olympique, dans un communiqué, mercredi 25 janvier, après avoir consulté des représentants des sportifs, fédérations internationales et comités nationaux olympiques. Les athlètes russes et biélorusses devraient pouvoir participer aux Jeux de Paris 2024 à condition de n'avoir "pas activement soutenu la guerre en Ukraine" et de se conformer "entièrement au code mondial antidopage".