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Le CIO entrouvre la porte à une réintégration des athlètes russes et biélorusses

La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) s'est réunie, mercredi, pour évoquer, entre autres, une éventuelle réintégration des Russes et Biélorusses.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le siège du Comité international olympique (CIO) à Lausanne. (LAURENT GILLIERON / AFP)

Le Comité international olympique (CIO), ignorant l'appel de Kiev à écarter d'ores et déjà les sportifs russes et biélorusses des Jeux olympiques de Paris en 2024, a esquissé, mercredi 26 janvier, les modalités de leur réintégration dans le sport mondial. Une telle décision, alors qu'ils sont bannis de la plupart des événements sportifs depuis l'invasion de l'Ukraine fin février 2022, reviendra aux fédérations internationales, "seules autorités pouvant régir les compétitions internationales dans leur sport", précise le CIO dans un communiqué.

Mais l'instance olympique a beau se positionner en deuxième rideau, elle joue depuis le départ un rôle crucial dans ce dossier. Après avoir "recommandé" l'exclusion des Russes et Biélorusses il y a près d'un an, elle a entamé en décembre dernier une série de consultations pour organiser leur retour, au nom de la "mission unificatrice" du sport. Mais les participants ont voulu aussi réaffirmer "leur attachement total et indéfectible à la solidarité avec les athlètes ukrainiens", pour que l'Ukraine "ait une délégation forte aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et aux Jeux Olympiques d'hiver de Milano Cortina 2026"

"Aucun(e) athlète ne devrait être interdit(e) de compétition sur la seule base de son passeport" 

La commission exécutive du CIO, après s'être notamment entretenue avec des représentants des athlètes, des fédérations internationales et des comités nationaux olympiques, a exhorté mercredi à "étudier plus avant la manière" dont les sportifs concernés pourraient réintégrer les compétitions "dans des conditions strictes". Selon cette feuille de route proposée aux fédérations, ils s'aligneraient "en tant qu'athlètes neutres", à condition de n'avoir "pas activement soutenu la guerre en Ukraine" et de se conformer "entièrement au Code mondial antidopage", "vérifications" à la clé.

Bien que le président ukrainien Volodymyr Zelensky ait de nouveau demandé, mardi, l'exclusion des Russes des prochains JO, s'adressant à son homologue français Emmanuel Macron, "la grande majorité" des interlocuteurs consultés par le CIO estime "qu'aucun(e) athlète ne devrait être interdit(e) de compétition sur la seule base de son passeport", insiste l'instance olympique.

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