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En images Jeux paralympiques 2021 : les treize temps forts des Jeux de Tokyo

Article rédigé par franceinfo: sport - Louise Le Borgne
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour

La parenthèse paralympique tokyoïte s'est refermée dimanche. L'occasion de revivre les temps forts de cette quinzaine, entre performances sportives, histoires singulières et images insolites. 


Avec onze titres paralympiques et 54 breloques récoltées au total, la France à la 14e place du tableau des médailles.

Malgré des épreuves majoritairement à huis clos et une situation sanitaire encore complexe, Tokyo est devenue la première ville à accueillir les Jeux paralympiques pour la deuxième fois, après l'édition de 1964. À l'époque, seuls 378 athlètes avaient concouru, contre 4 400 aujourd'hui. 

Premières médailles, parcours d'athlètes et exploits immortalisés... Retour en images sur les moments forts de ces Jeux paralympiques.

Au pays du judo, les athlètes paralympiques poursuivent leur moisson de médailles. Sandrine Martinet, la porte-drapeau tricolore, s'est parée d'argent le 27 août chez les - 48 kg, comme en 2004, alors que la discipline paralympique venait de s'ouvrir aux athlètes féminines. Elle s'incline en finale, au Golden Score, face à l'Azérie Shahana Hajiyeva. Une déception pour celle qui espérait réitérer l'exploit de Rio où elle avait été sacrée championne olympique. Mais à 38 ans et du haut de ses trois titres mondiaux, l'argent fait le bonheur. (KARL-JOSEF HILDENBRAND / DPA)
Parfois, le bronze fait le bonheur. La première médaille française est venue du para-cyclisme, le sport le plus pourvoyeur de médailles à Tokyo. Marie Patouillet, en bronze sur la poursuite individuelle (C5) le 25 août, a ouvert le compteur tricolore. Une semaine plus tard, bis repetita sur la course en ligne. L'athlète de 33 ans complète sa moisson bronzée par une nouvelle breloque, pour clôturer sa première olympiade. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
L'or était au bout de la piste ! À 20 ans, Alexandre Léauté a offert à la délégation tricolore son premier titre paralympique à Tokyo, le 26 août dernier. En finale de la poursuite (C2) face à l'Australien Darren Hicks, le breton a survolé la finale, s'adjugeant au passage le record du monde. Le quintuple champion du monde est également devenu vice-champion olympique du kilomètre (C2). (TIM GOODE / MAXPPP)
" L'important dans la vie ce n'est point le triomphe mais le combat." Plus de cent ans après le discours de Pierre de Coubertin, Ibrahim Elhusseiny Hamadtou est la parfaite illustration de ce mantra. Le para-pongiste égyptien, amputé des deux bras, s'est illustré dans le Metropolitan Gymnasium de Tokyo en jouant la raquette dans la bouche. Pour le service, c'est du bout du pied droit que le pongiste met la balle en jeu. Ibrahim Hamadtou s'est incliné le 27 août dans le tournoi simple face au Coréen Park Hongkyu et au Chinois Chen Chao, mais l'essentiel n'était pas là.  (YASUYOSHI CHIBA / AFP)
Les athlètes Karin Morisaki, Yui Kamiji et Shunsuke Uchida ont eu la mission d'allumer ensemble la vasque paralympique lors de la cérémonie d'ouverture, le 24 août. La cérémonie se déroulait à huis clos mais en présence de 3 400 athlètes. Au même moment, le Japon enregistrait sa pire vague du coronavirus sous l'effet du variant Delta. Dans le stade, l'absence des Néo-Zélandais ou la réduction de la délégation brésilienne rappelaient la permanence de l’enjeu sanitaire.  (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
En cécifoot aussi, le Brésil est roi. Après leur victoire face à l'Albicéleste, la Séleçao s'est offert un cinquième titre paralympique, sur cinq possibles. Sport paralympique depuis 2004, le cécifoot oppose deux équipes de cinq joueurs, déficients visuels. Et depuis 2004, les Brésiliens ne partagent pas l'or dans cette discipline. (BEHROUZ MEHRI / AFP)
Benjamine de la sélection, issue des qualifications et vice-championne paralympique. Avec un tel parcours à Tokyo, Léa Ferney a d'ores et déjà les yeux rivés sur Paris. Médaillée d'argent après s'être inclinée contre la championne du monde en titre, la pongiste française symbolise surtout les performances des Bleus en tennis de table lors de ces jeux Paralympiques. Les Tricolores quittent Tokyo avec 14 médailles dans la discipline, dont deux en or.  (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
Les nageuses chinoises Wang Xinyi, Cai Liwen et Li Guizhi, remportent les médailles d'argent, d'or et de bronze en finale du 100 m dos S11. Un remarquable triplé pour la Chine, symbole de sa domination au tableau des médailles. Les para-athlètes chinois quittent Tokyo avec un total de 207 médailles obtenues, dont 96 en or. La Chine se classe logiquement à la première place du tableau des médailles pour la cinquième fois d'affilée, mais reste sur une moins bonne performance qu'à Rio, Londres et Pékin. En 2016, les Chinois avaient quitté le Brésil avec 239 médailles, dont 107 en or. Ils en avaient remporté 231 en 2012 à Londres, et 211 à Pékin. (ZHU WEI / AFP)
C'est l'une des stars de ces jeux paralympiques. Markus Rehm, surnommé "le Blade Jumper", est encore allé plus haut, plus fort mais surtout plus loin. Très précisément à 8,62 m, nouveau record du monde à la clé. Désormais triple champion olympique de saut en longueur, il est aussi devenu, le 1er septembre, le quinzième meilleur performeur de tous les temps (valides et paralympiques confondus). Sur le podium, un Français a saisi sa chance : Dimitri Pavadé a décroché l'argent avec un bond à 7,39 m. (YASUYOSHI CHIBA / AFP)
Immortaliser l'exploit, pour un moment suspendu. Non, ce n'est pas une reprise hasardeuse du tableau de Michel Ange "La création d'Adam", mais bien l'équipe brésilienne de goalball qui vole littéralement face aux Américains. Il faut faire corps pour stopper le ballon, muni de clochettes intérieures. La valse technique et exigeante d'un sport méconnu, paralympique depuis Séoul-1988. Les Brésiliens affrontaient la Chine en finale masculine. Les Français n'étaient quant à eux pas qualifiés parmi les 10 nations prenant part au tournoi olympique. (YASUYOSHI CHIBA / AFP)
Certaines entrées en lice dépassent le simple cadre sportif pour revêtir un sens symbolique. Sur son épaule de kimono, Zakia Khudadadi, arbore fièrement l'étendard afghan. Pourtant, la jeune femme de 23 ans a bien cru ne jamais pouvoir participer au tournoi paralympique de taekwondo. Evacuée de justesse de Kaboul, tombée aux mains des Talibans, sa présence relève du miracle. Exfiltrée d'abord vers Paris, elle a pu prendre ensuite un avion pour Tokyo, juste à temps pour combattre le 2 septembre face à l'Ouzbèque Isakova. Si Zakia Khudadadi a été éliminée en huitièmes de finale, elle est entrée dans l'histoire en devenant la seconde femme Afghane à participer aux jeux paralympiques après Mareena Karim en 2004 à Athènes.  (MAKOTO KONDO / YOMIURI)
Arigato Tokyo ! La flamme des Jeux paralympiques s'est éteinte à Tokyo, moins d'un mois après la cérémonie de clôture des Jeux olympiques. Malgré la pandémie qui a plané sur l'organisation des Jeux tout au long de l'été, les Japonais ont tenu leur pari. Le prochain rendez-vous est donné, cap sur Paris 2024 ! (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
Doublé historique. Claire Supiot devient la première athlète française à avoir participé aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques. Après avoir disputé les olympiades de Séoul en 1988, Claire Supiot s'est rendue à Tokyo, pour les Paralympiques, à 53 ans. L'Angevine n'est cependant pas parvenue à décrocher une médaille au Japon, mais a d'ores et déjà donné rendez-vous à Paris, en 2024. (G.PICOUT)

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