Cyril Hanouna : "Les gens ont tous un point commun, c'est la peur des représailles", assure la journaliste Virginie Vilar

Des témoignages inédits, des documents exclusifs, c'est le résultat d'une enquête de plusieurs mois que propose l'épisode de "Complément d'enquête" sur Cyril Hanouna, diffusé ce soir à 22h50 sur France 2. Réalisée par Virginie Vilar, Guillaume Beaufils, Guillaume Couderc, Brice Leborgne et Karim Annette, l'émission revient sur le parcours d'Hanouna. "Il a commencé sur une chaine du câble avec des sketchs potaches, souvent lourds, qui ne marchaient pas", rappelle Virginie Vilar jusqu'à ce qu'il croise la route de Vincent Bolloré qui lui offre "un contrat à 285 millions d'euros pour produire son émission. C'est inédit !"

Une enquête difficile

Une ascension fulgurante donc, mais aussi une personnalité qui effraie selon les dires de "Complément d'enquête". "On a eu beaucoup de mal à trouver des gens pour parler. Les gens ont tous un point commun, c'est la peur des représailles." L'enquête n'a donc pas été de tout repos, selon Virginie Vilar, qui revient sur l'histoire d'un journaliste d'I-télé qui, après avoir tweeté un article défavorable à Cyril Hanouna, aurait été appelé par ce dernier, insulté, menacé et n'aurait plus jamais travaillé avec la chaine de Canal+.

S'il effraie par son réseau et son influence, c'est aussi l'argent qui rendrait l'animateur vedette de C8 intouchable. "Cyril Hanouna c'est la moitié des recettes publicitaires de C8!" rappelle Virginie Vilar. Cyril Hanouna était d'ailleurs monté au créneau en mai dernier et avait affirmé en direct que ce "Complément d'enquête" serait "la fin de 'Complément d'enquête'".