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Covid-19 : Roselyne Bachelot assure que la culture n'est pas "sacrifiée"

"Ce qui menace la culture, c'est la pandémie, pas les mesures gouvernementales", a déclaré la ministre sur RTL

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
La ministre de la Culture Roselyne Bachelot sur le perron de l'Elysée à la sortie du Conseil des ministres du 22 décembre 2021. (SANDRINE MARTY / HANS LUCAS)

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a assuré mercredi que la culture n'était pas "sacrifiée" après les nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus, et que le gouvernement continuerait d'aider le secteur. "La culture n'est pas sacrifiée, la culture continue. Ce qui menace la culture, c'est la pandémie, pas les mesures gouvernementales", a déclaré le ministre sur RTL, où elle s'exprimait pour la première fois depuis l'annonce de nouvelles restrictions lundi soir.

"Mouvement d'humeur"

"Nous sommes dans une démarche d'anticipation pour faire en sorte que l'épidémie (de variant) Omicron ne nous submerge pas et protéger ainsi le monde de la culture", a-t-elle poursuivi. Les concerts debout sont à nouveau interdits et une jauge à 2 000 places est imposée pour les rassemblements en lieu clos, une jauge qui permet à "l'immense majorité des théâtres et salles de spectacles" de rester ouvertes, a-t-elle souligné.

Elle a balayé l'idée que certains artistes tiennent leurs concerts sous couvert de "meetings politiques", autorisés sans jauge, en se prétendant candidats à la présidentielle, comme certains (Grand Corps Malade, Eddy de Pretto...) ont pu l'annoncer: "c'est un mouvement d'humeur (...) je suis sûre qu'ils se comporteront en personnes responsables".

Quant aux reports par exemple du festival de BD d'Angoulême ou de certains concerts, "nous allons accompagner ces structures, comme nous l'avons fait jusque-là", a-t-elle assuré, rappelant que le gouvernement avait aidé le secteur à coups de milliards d'euros depuis le début de la crise.

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