: Vidéo Un député ovationné par l'Assemblée nationale après une question sur les violences faites aux femmes
"Il est urgent de légiférer car il est primordial de montrer aux femmes que le droit est avec elles", a-t-il réclamé.
Des députés de tous bords ont soutenu, mardi 17 octobre, l'idée d'agir davantage contre le harcèlement sexuel dans la foulée de l'appel viral #balancetonporc. Plusieurs s'interrogent sur les modalités de cette lutte alors qu'un groupe de travail planche sur le harcèlement de rue. "Non, nous ne sommes pas indifférents" aux violences faites aux femmes, a ainsi lancé Mustapha Laabid (LREM) après avoir énuméré le nom de plusieurs femmes mortes sous les coups de leur compagnon.
Le député d'Ille-et-Vilaine, qui posait sa toute première question à l'Assemblée nationale, a été ovationné par ses collègues. "Il est urgent de légiférer car il est primordial de montrer aux femmes que le droit est avec elles", s'est-il exclamé. Le lendemain, il a partagé sur Twitter la réaction de son fils après la diffusion de ces images.
suite à ma QAG. Débriefing ce matin de mes enfants avec leur maman. Mon fils Ilyes : "Papa il a fait une poésie à l’assemblée nationale" ❤️ pic.twitter.com/DcZLDFBkXO
— Mustapha Laabid (@mustapha_laabid) 18 octobre 2017
Un projet de loi pour 2018
"Merci de montrer à quel point des hommes peuvent s'engager profondément et sincèrement dans ce combat", lui a répondu la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa. "Il faut que les femmes parlent. Encore faut-il que la société les écoute et que les pouvoirs publics leur répondent", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement prépare pour 2018 un projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles. L'aspect le plus débattu est une verbalisation du harcèlement de rue, cette "zone grise" entre séduction et agression sexuelle ou injure publique.
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