Coupe du monde de football 2023 : onze type, repères, forme physique... Les enjeux pour les Bleues face à l'Irlande
Symboliquement, l’aventure de la Coupe du monde commence presque maintenant. Pour lancer sa préparation avant de s’envoler pour l’Australie, l’équipe de France affronte l’Irlande au Tallaght Stadium de Dublin. L’occasion pour le groupe tricolore, désormais réduit à 23, et son staff de travailler les repères, d’affiner le onze type, et de poursuivre la préparation physique.
Dégager une équipe type et attribuer les dernières places
Trois mois après son arrivée, Hervé Renard construit toujours son équipe type. Pour ce faire, il devra composer avec les enseignements de ses deux premiers matchs sur le banc, de la préparation, et des "états de forme un peu disparates", a-t-il exposé en conférence de presse. Le retour d’Amandine Henry, titulaire historique, peut par exemple changer la donne au milieu de terrain, en fonction de son état de forme. La nouvelle joueuse d’Angel City, blessée au genou début mars, a connu une fin de saison compliquée, mais le sélectionneur a plusieurs fois répété qu’il comptait sur elle.
Hervé Renard doit aussi remodeler son attaque, après la grave blessure et l’indisponibilité de Delphine Cascarino, titulaire en puissance ces dernières années. Il peut compter sur le retour de Kadidiatou Diani, blessée à l’épaule et forfait lors du premier rassemblement du nouveau sélectionneur, sur Eugénie Le Sommer, Clara Matéo et Vivianne Asseyi. Les jeunes Naomie Feller et Vicki Becho, qui attend de connaître sa première sélection, pourraient également entrer dans la rotation.
Travailler le jeu et les repères
Sur la pelouse du Tallaght Stadium, les joueuses tricolores vont aussi se jauger avant de se projeter vers le grand tournoi. "Ce sera l'occasion de voir où nous en sommes dans notre préparation et de continuer à travailler individuellement et collectivement sur le projet commun", a reconnu la capitaine Wendie Renard à l’Equipe. Pendant deux semaines, les joueuses ont notamment travaillé les repères et les automatismes, dans le sillage des deux derniers matchs amicaux, les deux premiers d’Hervé Renard sur le banc, contre la Colombie et le Canada.
"C'est important que chacune sache quel est son rôle exact, et de toute façon, chacune d'entre elles peut en remplacer une autre", a assuré de son côté le sélectionneur. "Il y a de la qualité et de la polyvalence [...] Donc on répète pour qu'elles sachent qu'il n'y a pas de limite." Pour Amel Majri, le match doit permettre "de valider des acquis qu'[elles ont] travaillés pendant les deux semaines de préparation, mais aussi les nouvelles choses mises en place".
Continuer la préparation physique sans pépin
C'est toujours l'un des gros points de vigilance dans la dernière ligne droite avant le début d'une grande compétition. Déjà pas épargnées par les blessures, l'équipe de France a également perdu la jeune milieu de terrain Oriane Jean-François, candidate pour intégrer la liste des 23, touchée aux adducteurs et obligée de déclarer forfait. Dans d'autres sélections, des joueuses ont aussi dû renoncer à disputer le Mondial, comme la jeune Suissesse Iman Beney, victime d'une rupture des ligaments croisés à l'entraînement.
Un point auquel le sélectionneur et son staff accordent une attention particulière. "On met des choses en place avec le staff pour qu'on ne mette pas certaines joueuses dans le rouge", a ainsi dévoilé Hervé Renard en conférence de presse. Face à l'Irlande de Katie McCabe, élue meilleure joueuse de la saison à Arsenal, les Bleues vont aussi pouvoir monter en puissance physiquement au meilleur moment.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.