Affaire Luis Rubiales : sacrée joueuse UEFA de l'année, Aitana Bonmati dénonce "un abus de pouvoir et un manque de respect"

L'affaire Luis Rubiales n'en finit plus de secouer l'Espagne. Alors que des manifestations s'organisent pour défendre Jenni Hermoso, embrassée de force après la victoire de l'Espagne en finale de la Coupe du monde contre l'Angleterre (1-0), et que la mère de Luis Rubiales a décidé d'entamer une grève de la faim, la Fédération espagnole de football (RFEF) a demandé à son président de démissionner, lundi 28 août dernier.

En marge du tirage au sort des groupes de la Ligue des champions, jeudi 31 août, Aitana Bonmati a reçu le prix de joueuse UEFA de l'année. Un trophée qui récompense ses victoires avec le FC Barcelone en Ligue des champions et en championnat, avant d'être au sommet du monde avec sa sélection. Après avoir dédié ce prix à ses coéquipières, Aitana Bonmati a remercié Sarina Wiegman, sélectionneuse de l'équipe d'Angleterre, pour ses mots. "Les joueuses espagnoles ont joué un si beau football, elles devraient être célébrées et écoutées", a-t-elle déclaré.

"Travailler pour que cette société s'améliore"

"Nous sommes reconnaissantes envers les paroles de Sarina, car ce n'est pas une bonne période pour le football espagnol. Nous venons de gagner la Coupe du monde, mais on parle d'autre chose, que je ne voudrais pas laisser passer. J'aimerais rappeler qu'en tant que société, nous ne pouvons pas permettre l'abus de pouvoir dans une relation de travail, ni le manque de respect. Jenni (Hermoso) et toutes les femmes qui souffrent de la même chose, nous sommes avec vous. Nous devons travailler pour espérer que cette société s'améliore", a déclaré la joueuse espagnole, alors que Luis Rubiales a été suspendu 90 jours minimum de toute activité liée au football par la Fifa.