Tour de France 2022 : la victoire de Pidcock, les attaques de Pogacar... Revivez la fin de la 12e étape avec nous

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
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Les coureurs du Tour de France sur la route de la 12e étape entre Briançon et L'Alpe-d'Huez le 14 juillet 2022. (DAVID PINTENS / BELGA MAG / AFP)

Au lendemain d'une 11e étape marquée par l'avènement de Jonas Vingegaard et la défaillance de Tadej Pogacar, cette nouvelle journée dans les Alpes s'annonce grandiose, avec l'ascension des mythiques virages de L'Alpe d'Huez en plat de résistance.

Ce qu'il faut savoir

Sur le papier, c'est le remake de l'étape mythique de 1986, où Greg LeMond et Bernard Hinault avaient franchi la ligne d'arrivée main dans la main. Sur la route, cette 12e étape du Tour de France entre Briançon et L'Alpe d'Huez pourrait bien écrire sa propre histoire, jeudi 14 juillet. Mercredi, le classement général a été chamboulé et des hiérarchies qu'on pensait établies se sont évaporées. Le double tenant du titre, Tadej Pogacar, a fait montre d'une vulnérabilité inédite ces dernières années, alors que l'équipe Jumbo a impressionné autour de son leader, Jonas Vingegaard, désormais maillot jaune. Quant à Romain Bardet, surprenant dauphin au classement général, il peut encore faire rêver la France en ce jour de fête nationale.

L'Alpe d'Huez de retour après quatre ans d'absence. Le final de cette étape va se dérouler dans un cadre magnifique : les 13,8 km de montée vers L'Alpe d'Huez, à 8,1% de pente moyenne au long des 21 virages numérotés qui conduisent à l'arrivée au sommet. Thibaut Pinot y avait réussi un sacré numéro en 2015. Si le grimpeur franc-comtois, qui a perdu beaucoup de temps mercredi, a de bonnes jambes...

Le Galibier plutôt deux fois qu'une. Le toit du Tour, 2 642 m de haut, est escaladé pour la seconde fois en deux jours, mais cette fois par le marchepied du Lautaret sur son versant sud (23 km à 5,1%), moins raide que le versant nord parcouru mercredi par le peloton. 

Le jour de gloire ? Contrairement à une idée reçue tenace, les Français ne gagnent pas si souvent le jour de la fête nationale. Le dernier était Warren Barguil, le 14 juillet 2017. Avant lui, David Moncoutié, en 2005, Richard Virenque, en 2004, ou encore Laurent Jalabert deux fois, en 1995 et en 2001, avaient inscrit leur nom au palmarès.