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Mondial de volley 2022 : la France éliminée en quarts de finale par l'Italie après un match fou

L'équipe de France est tombée contre les champions d'Europe italiens, en quarts de finale de l'Euro, mercredi, après un match irrespirable conclu au tie-break (24-26, 25-21, 23-25, 25-22, 15-12).

Article rédigé par Maÿlice Lavorel, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Les Italiens célèbrent face à la France, en quarts de finale du Mondial de volley, le 7 septembre 2022. (JOE KLAMAR / AFP)

Le rêve bleu est terminé. L'équipe de France a chuté, mercredi 7 septembre, en quarts de finale du Mondial de volley face à l'Italie (24-26, 25-21, 23-25, 25-22, 15-12), à l'Arena Stozice de Ljubjana. Dominés dans le jeu mais vainqueurs des premiers et troisièmes sets, les Français ont été poussés au tie-break par des Italiens très solides et opportunistes. Ils ont fini par s'écrouler lors de la cinquième manche décisive, perdue 15-12, et après avoir été menés 13 à 6.

C'est un dénouement de Mondial cruel pour les hommes d'Andrea Giani. Deux jours après avoir prolongé l'aventure en arrachant leur qualification au bout du tie-break contre le Japon, ils ont cette fois chuté lors du jeu décisif contre une redoutable équipe italienne. Dans la réaction plus que l'action, ils n'ont pas pu tenir le rythme infernal de la rencontre. Une défaite qui vient conclure une compétition paradoxale des Français, souvent dans le coup, mais rarement grands dominateurs.

Fatigue et fracture mentale

Les Bleus ont pourtant fait illusion jusqu'au bout du quatrième set. Directement mis dans le bain, face à des Italiens très solides, ils avaient réussi à prendre leur mal en patience. En retrait, mais jamais à la ramasse, ils avaient su reprendre les devants quand il le fallait pour empocher la première manche (26-24).

Sans l'expérience de Kévin Tillie, blessé lors du huitième de finale contre le Japon et forfait pour la fin du Mondial, les troupes d'Andrea Giani s'en sont remis à l'explosivité d'Earvin Ngapeth (deuxième meilleur scoreur avec 14 points). Toujours autant imprévisible, quitte à basculer derrière les barrières publicitaires ou en tribune, le joueur de Modène a longtemps porté les siens. Mais il s'est ensuite éteint, à l'image de l'équipe, usée physiquement et mentalement, deux jours après son huitième de finale à rallonge.

Le titre mondial attendra

Après un passage à vide qui leur a coûté le deuxième set (25-21), les Bleus ont puisé dans leurs ressources pour se remettre à l’endroit et s’offrir la troisième manche (25-23). Ils semblaient alors revigorés, et lancés sur de bons rails, en témoigne leur bonne entame de quatrième manche.

Mais leurs efforts ont finalement été vains, puisqu’ils ont laissé les Italiens revenir (25-22), avant de s’écrouler en début de tie-break. Un trou qu’ils n’ont pas réussi à rattraper. "Ça se joue sur des imprécisions de notre part, quand on a la balle et qu’on perd le point, quand on attaque et qu’on perd. On a été imprécis et on s’est mis en difficulté. A cause de ça, dans le quatrième set, on leur permet d’y croire encore et de revenir", a regretté Jean Patry au micro de La chaîne l’Equipe à la fin du match.

Championne olympique en titre et vainqueure de la dernière Ligue des nations, l'équipe de France perd son premier quart de finale en compétition majeure depuis 2013, et ne décrochera pas cette année le titre mondial qui manque à son palmarès. L'Italie défiera en demi-finales le vainqueur du dernier quart entre la Slovénie et l'Ukraine.

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