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Transat Paprec : Charlotte Yven et Loïs Berrehar l'emportent "après une belle bagarre"

Pour la première fois, cette Transat se disputait obligatoirement en équipage mixte. Le duo s'impose avec 16 petites minutes d'avance sur les deuxièmes. C'était la première traversée de l'Atlantique pour Charlotte Yven.
Article rédigé par Jérôme Val
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Loïs Berrehar et Charlotte Yven à Saint-Barthélémy, vendredi 19 mai 2023, à leur arrivée en vainqueurs de la Transat Paprec.. (JEROME VAL / RADIO FRANCE)

Un homme et une femme. Loïc Berrehar et Charlotte Yven ont remporté vendredi 19 mai la Transat Paprec (ex-Transat ag2r), une course à la voile entre Concarneau et Saint-Barthélémy, dans les Antilles. Cette année, les organisateurs ont imposé des duos mixtes sur les bateaux pour ouvrir la course au large aux femmes. Cela a fonctionné : Charlotte Yven effectuait sa première traversée de l’Atlantique. A bord de Skipper Macif, ils s'imposent après 18 jours 19 heures de mer devant les duos Gaston Morvan-Anne-Claire Le Berre (Région Bretagne - CMB Performance), à 16'33'', et Corentin Horeau-Pauline Courtois (Mutuelle Bleue), à 59'.

"Les filles ont le niveau"

A l’arrivée, dans la nuit noire de Saint-Barthélémy, Charlotte Yven avait le sourire de celle qui a réalisé une réelle performance. A 26 ans, Charlotte Yven n’avait jamais passé autant de temps en mer. Elle n’avait jamais traversé l’océan Atlantique. "Je suis super contente et fière, c'était une belle bagarre", confie la navigatrice de 26 ans. Son comparse pendant 18 jours, Loïs Berrehar, en était déjà à sa troisième Transat. Il y a six mois, les deux marins ne se connaissaient presque pas, mais à bord, l’entente a été parfaite. "Le binôme s'est mis en place facilement, on a pris beaucoup de plaisir", ajoute-t-elle.

Cette année, pour la 16e édition de la Transat, les organisateurs ont innové en imposant des duos mixtes. Il a fallu s’adapter. Loïs Berrehar a joué le jeu de la parfaite répartition des tâches. "On s'est réparti les rôles à 100%, on était tous les deux capables de tout faire à bord", note-t-il.

Avec cette mixité imposée, les navigatrices ont été mises en avant. Et c'est une bonne chose, se félicite Charlotte Yven : "Cela envoie un bon signal sur le fait que le mixte fonctionne et que plein de filles ont le niveau". Grâce à cette expérience, Charlotte Yven n’en démord pas : elle a trouvé sa voie et ce sera sur l’eau et pour longtemps.

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