Transat Jacques Vabre : Maxi Edmond de Rothschild et Banque Populaire XI dans le sillage de François Gabart et Tom Laperche
Un vrai jour férié pour les Ultim. En ce mercredi 1er novembre, les fortunes sont diverses pour les uns et pour les autres à l'occasion de cette 16e édition de la Transat Jacques Vabre. Alors que François Gabart et Tom Laperche (SVR Lazartigue) menaient toujours la flotte lors du dernier pointage, leur marge en tête a littéralement fondu en raison d'un vent très faible au passage de la dorsale, aux alentours de Porto Santo, à proximité de Madère. Le tandem ne compte plus que 2,8 et 6,3 milles nautiques d'avance sur Maxi Edmond de Rothschild (Charles Caudrelier et Erwan Israel) et Maxi Banque Populaire XI (Armel le Cléac'h et Sébastien Josse).
Pour les trois autres catégories, la situation n'a pas évolué face à la tempête Ciaran qui arrive au nord de la côte ouest française, et les voiliers attendent toujours patiemment à quai (les Imoca au Havre, puis les Ocean Fifty et Class40 à Lorient). Aucune date de départ n'a pour l'instant été communiquée par les organisateurs même si tous espèrent repartir (ou tout simplement partir pour les Imoca) le week-end prochain.
De son côté, les leaders à bord de SVR Lazartigue doivent désormais prendre leur mal en patience, espérant un retour d'un vent de Nord-Est la nuit prochaine. "Là, le vent vient vraiment de nous quitter, on est complètement arrêtés, constate François Gabart. C’était prévu depuis le départ mais c’est vrai qu’il y a une répartition très inégale du vent dans l’hémisphère Nord. Trop chez vous, pas assez pour nous, mais on ne va pas se plaindre ! Le lever de soleil est magnifique, et je viens d’apercevoir Madère. On est content d’être là où on est, c’est une décision que l’on a prise hier avec les routeurs, tant qu’on avait de la vitesse. Maintenant, il faut juste être patient..."
Un nouvel abandon en Class40
Si la flotte Class40 n'est plus en mer, celle-ci vient de perdre un nouveau concurrent après l'abandon de Movember (Bertrand Guillonneau et Kito de Pavant) mardi. Victime d'une fracture du tibia durant la première nuit, à la météo déchaînée, l'Italien Alberto Riva, maître à bord d'Acrobatia, a dû se résoudre à mettre un terme à sa transatlantique.
"J’étais à l’avant, à genou en train de remettre en place la drisse du J1, quand une vague plus violente que les autres m’a littéralement fait décoller au-dessus du pont, témoigne le skipper milanais dans Ouest France. Je me suis fait mal en retombant de tout mon poids sur les genoux. Malheureusement, notre Transat Jacques Vabre se termine ainsi. J’ai besoin de 2-3 mois pour me remettre."
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