Transat Jacques Vabre : les Ocean Fifty et les Class40 à l'abri au port de Lorient, François Gabart et Tom Laperche ont pris la tête chez les Ultim
Lorient, étape inattendue pour la Transat Jacques Vabre. Face à l'approche de la tempête Ciaran sur la façade atlantique, mercredi 31 octobre, les Ocean Fifty et les Class40, plus petites embarcations, ont été priés par l'organisation de se rendre au port de Lorient, en attendant une météo plus clémente. Avant cela, les différents équipages ont toutefois eu le temps de livrer une belle bataille entre Le Havre et le sud de la Bretagne.
Les Ocean Fifty ont été les premiers à rejoindre Lorient, lundi soir, après 20 heures de navigation le long des côtes normandes et bretonnes. Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck ont devancé d'un quart d'heure Luke Berry et Antoine Joubert, à bord du Rire Médecin-Lamotte. Avec une heure de retard, le duo Sébastien Rogues-Jean-Baptiste Gellée a complété ce podium provisoire.
Chez les Class40, le tandem Ambrogio Beccaria-Nicolas Andrieu, à bord du Alla Grande Pirelli, est arrivé en tête aux alentours de minuit, en ayant creusé un écart conséquent sur le reste de la flotte. Derrière, c'est l'équipage Xavier Macaire-Pierre Leboucher, du Groupe SNEF, qui pointe à la deuxième place provisoire avec 1h15 de retard sur la tête. La meute de poursuivants, très proches les uns des autres, a rapidement suivi puisqu'une douzaine de bateaux se sont succédé sur la ligne en l’espace d’une heure.
Un départ ce week-end pour les Imoca
Dans la catégorie des Ultim, les navires les plus rapides et les plus costauds, la course suit en revanche son cours déjà loin des côtes françaises. En tête après la première journée de course, le duo Armel Le Cléac'h-Sébastien Josse (Maxi Banque Populaire XI) a vu le SVR-Lazartigue de François Gabart et Tom Laperche prendre la tête. Moins de 48h après le départ du Havre, Charles Caudrelier et Erwan Israël complètent le podium provisoire des Ultim, à bord du Maxi Edmond de Rotschild.
"Premières heures de course un peu compliquées à bord. Nous avons eu des soucis de barre sur la phase de départ (..) C'était très instable comme prévu avec des gros grains - on a eu jusqu'à 50 nœuds (92 km/h) au passage de Cherbourg", a d'ailleurs témoigné Erwan Israël dans un court message transmis lundi à son équipe à terre.
En revanche, les Imoca n'ont toujours pas pris le départ de la cité portuaire normande, dont il devrait quitter la rade le week-end prochain. Selon Thomas Ruyant, l'un des favoris chez les Imocas sur son monocoque For People, "il n'y aura pas de départ avant samedi 4 novembre. [...] Nous travaillons à un départ dimanche".
"La décision de rester à quai était la bonne étant donné les conditions météo, mais elle est intervenue très tard et sans concertation avec la classe", a regretté Antoine Mermod, le président de la classe Imoca, auprès de l'AFP. "En termes d'exposition médiatique, c'est un vrai préjudice pour nos partenaires de rater le départ. On espère que l'organisation saura rattraper le coup. Il est temps pour tout le monde de se retrousser les manches", a-t-il ajouté.
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