: Vidéo Le jockey Pierre-Charles Boudot mis en examen pour viol : regardez l'enquête de "Stade 2", qui a recueilli les témoignages des deux plaignantes
Le jockey vedette du sport hippique est accusé de viol par deux jeunes femmes. "Stade 2" a mené l'enquête.
Pierre-Charles Boudot a été mis en examen pour viol, mercredi 12 mai, à la suite d'une plainte déposée le 19 février dernier, à Cagnes-sur-Mer, deux jours après la date présumée des faits. Le jockey, dont la licence a par ailleurs été suspendue à titre conservatoire par France Galop, avait déjà fait l'objet d'une première plainte pour le même chef d'accusation en 2018, pour des faits remontant à 2015.
Dans cette seconde affaire, il est cité en tant que témoin assisté. Dans une enquête diffusée dimanche 16 mai dans l'émission "Stade 2", sur France 3, le journaliste Thierry Vildary a obtenu les témoignages exclusifs des deux plaignantes.
La première avait 18 ans au moment du viol présumé dont elle accuse Pierre-Charles Boudot. Les faits se seraient déroulés à Deauville, en août 2015, après une soirée passée dans une boîte de nuit près du casino. Marie* se souvient avoir bu une coupe de champagne dans laquelle, selon elle, de la kétamine (une drogue utilisée pour anesthésier les chevaux) aurait été versée. Elle raconte ses souvenirs une fois arrivée dans l'appartement du jockey, ses "flashs" entrecoupés de "trous noirs" : "Il commence à m'allonger sur le canapé, à me déshabiller. Je disais 'non, non, non', mais mon corps ne bougeait pas. Il m'a violée sur le canapé."
Dans cette enquête, la seconde plaignante, Sophie*, s'est exprimée publiquement pour la première fois sur les accusations qu'elle porte envers PCB. Les faits auraient eu lieu en février 2021, dans un appartement de Cagnes-sur-Mer. Le cavalier vedette de 28 ans aurait été "très, très oppressant" avant de l'agresser. "Je me suis retournée pour dormir tout à fait normalement (...) Il s'est mis au-dessus de moi. J'ai dit à plusieurs reprises que je ne voulais pas (...) mais il a fait ce qu'il avait à faire", explique-t-elle ensuite, en larmes.
* Les prénoms ont été modifiés
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