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Un meneur "brésilien", un nouveau Kostadinov et une défense poreuse, voici la Bulgarie

La sélection bulgare n'a, évidemment, plus rien à voir avec celle qui avait éliminé les Bleus en 1993 avant de prendre la 4e place du Mondial. Voici trois points qui vous permettront d'en savoir un peu plus sur sa version 2016.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Petar Houbtchev, le sélectionneur bulgare, au milieu de ses joueurs (FRANCK FIFE / AFP)

Son meneur de jeu est né dans la forêt amazonienne​

Manacapuru, état d’Amazonie au Brésil. C'est là, à quasiment dix milles kilomètres de Sofia, la capitale bulgare, que naît il y a 32 ans, Marcelo Nascimento da Costa, dit Marcelinho. Végétant en deuxième division brésilienne, le meneur de jeu prend la direction, en 2011, du Ludogorets Razgrad (Bulgarie), quintuple vainqueur du championnat national. Celui qui désire ardemment évoluer dans une sélection voit dans une naturalisation bulgare la chance de sa vie. Quasiment trois ans après l’obtention de son passeport, Marcelinho débute avec le maillot de la sélection, en 2015. Depuis il a même appris l’hymne national apprend-on dans L’Equipe du jour. Ce vendredi soir au Stade de France, il devrait évoluer dans la zone de Paul Pogba ou de Blaise Matuidi.

Kostadinov, le cauchemar recommence ?

Que n’a-t-on pas dit sur Emil Kostadinov cette semaine ? Ce nom figure en bonne place à côté des Schumacher, Eder et autre Materazzi au palmarès de ceux qu’il ne faut plus prononcer dans le football hexagnoal. Et si le cauchemar recommençait ? S’il ne sera pas titulaire au coup d’envoi, Kostadinov pourrait fouler la pelouse du Stade de France ce soir. Pas Emil, Georgi (25 ans, Levski Sofia). L’homonyme du bourreau de 1993 n’a cepenant encore jamais disputé une seule minute avec la sélection et c’est seulement la deuxième fois qu’il est convoqué par Petar Houbtchev, qui était lui présent au Parc de Princes ce soir de novembre 1993. Où quand l’histoire bégaye un peu.

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Une défense qui inquiète

Savez-vous combien de buts la Bulgarie a encaissé sur ses trois dernières rencontres internationales ? 14. Le nom des adversaires ? Le Luxembourg (succès 4-3), le Danemark (défaite 4-0) et le Japon (revers sévère 7-2). Pas tout à fait des foudres de guerre. Et pour cause, aucun n’occupe le top 40 du classement Fifa, le Danemark pointant à la 46e place, le Japon à la 74e et le Luxembourg à la 145e quand la Bulgarie occupe elle la 74e position. Toutefois attention à ne pas tirer des conclusions hâtives de ces derniers résultats. Si la Bulgarie n’est pas parvenue à se qualifier pour l’Euro, elle n’avait encaissé que 12 buts en dix matches d'éliminatoires face à des adversaires comme l’Italie ou la Croatie.

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