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Disparition de Peng Shuai : le président du CIO a parlé par vidéo avec la joueuse de tennis chinoise et assure qu'elle va bien

Le monde du sport s'est ému de la disparition de la joueuse de tennis et demande des comptes aux autorités chinoises.

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
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La Chinoise, Peng Shuai, lors d'un tournoi à Pékin, le 1er octobre 2019. (WANG SHAOHUA / IMAGINECHINA)

C'est le premier échange direct entre Peng Shuai et des officiels du monde du sport hors de Chine. A trois mois des JO d'hiver à Pékin, le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a indiqué avoir parlé, dimanche 21 novembre, par vidéo avec la joueuse de tennis chinoise, en compagnie d'une membre de la commission des athlètes du CIO (Emma Terho) et une autre membre chinoise du CIO (Li Lingwei).

Dans un communiqué (en anglais), le comité olympique assure que son président a discuté près d'une demi-heure avec la joueuse. Selon le CIO, elle aurait expliqué qu'elle se porte bien et qu'elle se trouve chez elle, à Pékin (Chine), où elle passe du temps avec ses proches. Elle aurait également demandé que sa vie privée soit respectée, alors qu'une vidéo avait été publiée le matin même la montrant en train d'assister à une rencontre de tennis.

"Elle avait l'air détendue"

Des propos qui ont rassuré Thomas Bach. Dans ce même communiqué, Emma Terho, membre de la commission des athlètes, explique avoir été "soulagée de voir que Peng Shuai allait bien, ce qui était [notre] préoccupation." Elle poursuit : "Elle avait l'air détendue. Je lui ai offert notre soutien et de rester en contact à tout moment de sa convenance, ce qu'elle a évidemment apprécié."

Depuis quinze jours, l'ex-numéro 1 mondial de double est portée disparue, après avoir accusé l'ancien vice-Premier ministre chinois d'agression sexuelles. Une absence qui a fait réagir la communauté internationale, sportifs et personnalités politiques confondues. Récemment, une lettre puis des photos et des vidéos ont été rendues publiques. Des "preuves" qui n'ont jamais convaincu l'opinion publique mondiale. 

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