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Wimbledon 2021 : pourquoi le gazon est-il aussi glissant, et dangereux, en ce début de tournoi ?

Après les abandons à une heure d'intervalle de Serena Williams et d'Adrian Mannarino lundi soir, l'état de l'herbe dans le jardin londonien pose question.

Article rédigé par Louise Gerber, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Adrian Mannarino a dû abandonner face à Roger Federer après sa chute lors du premier tour de Wimbledon, lundi 29 juin. (DAVID GRAY/AFP)

Une heure, deux abandons. À quelques coups de raquette d'écart, Adrian Mannarino et Serena Williams ont jeté l'éponge à Wimbledon, mardi 29 juin, à la suite d'une glissade fatale sur le Center Court, lors de leur premier match de la compétition. Le Français Adrian Mannarino, 41e joueur mondial, avait mis Roger Federer en difficulté, menant deux manches à une, avant de se bloquer le genou droit en fin de quatrième set. Une heure plus tard, Serena Wiliams a également été contrainte de dire adieu au Grand Chelem londonien, après avoir glissé sur la même ligne de fond de court que le Français. 

La faute au toit ? 

Particulièrement nombreuses lors des deux premiers jours, ces glissades ont donné lieu à une multitude de réactions. Andy Murray a qualifié dans un tweet mardi la surface d'"extrêmement glissante", tout comme Novak Djokovic, qui a déclaré ne pas se souvenir d'avoir "chuté autant de fois sur un court" après son premier tour face au Britannique Jack Draper, lundi.

"J'ai glissé à plusieurs reprises (...) sur cette herbe qui est plutôt glissante, plutôt humide", a estimé le Serbe, précisant que "cela était probablement à cause du toit". Une hypothèse également avancée en conférence de presse d'après-match par Roger Federer mardi, qui a estimé qu'il fallait "vraiment faire attention sur le court" lors des premiers jours de Wimbledon.

Une humidité "accentuée"

Après les sorties tragiques de Williams et Mannarino, les organisateurs du tournoi ont répondu aux interrogations de la planète tennis dans un communiqué, évoquant notamment "les conditions météorologiques les plus humides de la décennie". Il n'est pas inhabituel que les terrains en herbe soient glissants, surtout lors des premiers matchs de la compétition.

Mais recouvrir les courts pendant de longues périodes (comme cela a été le cas lors des deux premiers jours, marqués par la pluie) au moment où "l'herbe est la plus luxuriante et la plus verte", a "accentué l'humidité", rendant la surface un peu plus dangereuse, a expliqué l'organisation. "La préparation des courts est exactement aussi méticuleuse que les années précédentes, a-t-elle précisé, soulignant que "les courts (allaient) se raffermir au fil des matchs".

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