Open d'Australie : un juge ordonne la libération de Novak Djokovic, détenu depuis cinq jours dans un centre de rétention
Malgré cette décision, le gouvernement peut encore ordonner l'expulsion du Serbe.
Le feuilleton continue. Alors qu'une audience se déroule actuellement à Melbourne, pour statuer sur l'affaire Djokovic, un juge a ordonné, lundi 10 janvier, la libération du Serbe. Depuis cinq jours, le numéro 1 mondial est détenu dans un centre de rétention à Melbourne, dans l'attente qu'une décision soit rendue.
Si Novak Djokovic peut quitter le Park Hotel, cela ne signifie pas toutefois la fin de l'affaire. Le gouvernement, via le ministre de l'Immigration, peut en effet encore ordonner l'expulsion du joueur. Cette décision intervient cinq jours après la demande, qui était jusque là restée lettre morte, de Djokovic d'être transféré de ce centre, afin de pouvoir s'entraîner avant l'Open d'Australie.
Si sa participation au premier Grand Chelem de la saison reste toujours incertaine, le doute lui n'existe plus quant à la non-vaccination de "Nole". D'après la retranscription d'une conversation avec un agent de l'immigration de l'aéroport lors de son arrivée à Melbourne, Novak Djokovic a indiqué ne pas être vacciné contre le Covid-19, mais bien avoir contracté le virus en décembre dernier, pour la deuxième fois, après sa contamination de juin 2020.
Une audience qui s'éternise
L'audience s'est ouverte avec du retard après un problème informatique dû à un trop grand nombre de connexions afin d'assister à sa retransmission en ligne. Des antivax ont partagé, en dépit d'une interdiction, le lien permettant de la suivre en la diffusant en direct sur YouTube. Le juge a finalement poursuivi l'audience sans retransmission publique en direct, avant qu'un accès restreint soit accordé.
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