Tennis : Novak Djokovic "ne regrette pas" d'avoir manqué les tournois américains en raison de son refus d'être vacciné contre le Covid
"Je n'ai pas de regrets." Détrôné de sa place de numéro un mondial par Carlos Alcaraz, lundi 20 mars, Novak Djokovic n'a pas l'intention de revenir sur sa décision de ne pas se faire vacciner contre le Covid-19, comme il l'a soutenu dans une interview exclusive accordée à CNN, mardi 21 mars. Pour rappel, le tennisman serbe a été contraint de renoncer aux tournois d'Indian Wells et de Miami au mois de mars, n'étant pas autorisé à se rendre aux États-Unis en l'absence de cette vaccination.
Cette position de numéro un mondial - que le joueur de 35 ans a accaparée pendant plus de semaines que n'importe quel autre joueur dans l'histoire - est donc désormais occupée par le jeune Espagnol Carlos Alcaraz, vainqueur du tournoi d'Indian Wells, dimanche.
"J'ai appris au cours de ma vie que les regrets ne font que vous retenir et vous font vivre dans le passé, ce que je ne veux pas faire. (...) Je félicite donc Alcaraz. Il mérite absolument de revenir à la première place", a affirmé Novak Djokovic sur la chaîne américaine. Le Serbe a confirmé que "la décision qu'il avait prise était réfléchie", conscient toutefois qu'il existait "une possibilité qu'il n'y aille pas (Indian Wells et Miami)."
Les trois Grands Chelems dans le viseur
Lauréat du dixième Open d'Australie de sa carrière fin janvier, Novak Djokovic a insisté sur le fait que "Roland-Garros, Wimbledon et l'US Open sont les trois plus grandes priorités de cette année". Le recordman de Grands Chelems remportés (22), à égalité avec Rafaël Nadal, attend de savoir s'il pourra participer entrer aux Etats-Unis ou non, comme l'an passé. "Je ne sais pas si je vais être autorisé à participer à l'US Open, a-t-il glissé. Que je sois autorisé à jouer ou non, cela dépend évidemment des décisions des plus hautes instances gouvernementales."
Malgré les polémiques dont a fait l'objet le "Djoker", sa motivation reste identique : "Au contraire, je suis plus motivé que jamais, pour le sport, pour ma famille, pour ma fondation, pour tous les projets et tout ce que je fais en dehors du terrain... Je ne veux rien regretter, je ne veux pas penser aux circonstances négatives qui surviennent dans ma vie parce qu'il y en aura encore beaucoup d'autres. C'est normal, c'est la vie, et c'est dans les moments d'adversité que l'on grandit le plus."
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