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Roland-Garros : Guy Forget déplore "un coup dur pour le tournoi"

Le directeur de Roland-Garros, Guy Forget, s'est exprimé sur France Info sur la nouvelle jauge de 1000 spectateur. Il déplore "un coup dur" pour le tournoi.
Article rédigé par Guillaume Poisson
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Le matraquage n'aura pas marché. Malgré de multiples interventions dans les médias au cours des dernières 24h, à propos de la "grande taille" du site de Roland-Garros et de sa capacité supposée à accueillir 5000 spectateurs dans des conditions sanitaires correctes, l'organisation aura échoué à obtenir une dérogation. Ce sera donc bien une jauge de 1000 spectateurs pour cette édition 2020 du Grand Chelem parisien, et comme l'a admis le directeur du tournoi Guy Forget sur France Info ce vendredi, il s'agit d'un "coup dur". "Nous avons pris acte de la décision du gouvernement, nous sommes prêts, tous les joueurs sont là, mais c'est vrai que c'est un coup dur pour le tournoi", a-t-il déclaré. 

L'organisation tablait cet été sur une jauge de 20 000 personnes, soit déjà 50 à 60% de la capacité du site. En raison de la recrudescence des cas, cette jauge est ensuite passée à 11 500, soit 5000 sur les deux courts principaux et 1 500 sur le troisième court, avec découpage du site en zones indépendantes. Il y a une semaine, l'organisation avait ramené ce total à 5 000. Ce sera donc finalement 1000 spectateurs en tout, soit une baisse totale de 19 000 spectateurs par rapport à l'objectif initial.

"Nous allons bien sûr rembourser les spectateurs dont les billets vont être annulés, avec un pincement au coeur. Nous sommes convaincus que nous aurions pu accueillir 5000 personnes, le site est immense...Malheureusement c'est comme ça", a déploré Guy Forget. Au total, sur les deux semaines de compétition, Roland-Garros accueillera donc 15 000 personnes, alors qu'elle en accueille environ 500 000 tous les ans. Interrogé sur un éventuel "bras de fer" à engager avec le gouvernement sur ce refus d'une dérogation, le directeur a tempéré : "nous sommes dans l'action aujourd'hui, le tournoi s'apprête à commencer, il est hors de question aujourd'hui d'engager un bras de fer". 

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