Revoilà l'Australie !
Hewitt en chef de file
Depuis, les équipes ont considérablement changé, plus aucun des protagonistes ne jouant encore sur les circuits côté français.... Même si Arnaud Clément, aujourd'hui capitaine tricolore, qui n'avait pas disputé la finale, avait contribué à cette aventure de la Coupe Davis...Et il reste deux rescapés de cette finale mémorable dans le camp australien: l'actuel capitaine Patrick Rafter, qui avait disputé un simple en finale et Lleyton Hewitt, 33 ans, toujours là, vainqueur de la compétition en 1999 et donc finaliste deux ans plus tard.
Hewitt sera donc le vétéran d'une équipe en reconstruction, à laquelle il entend bien donner l'exemple aux jeunes Nick Kyrgios et Matthew Ebden, qui seront alignés en simples en l'absence de leur leader Bernard Tomic. Arnaud Clément se méfie d'ailleurs de cette euphorie qui peut gagner une équipe qui n'a rien à perdre. "Ces gars-là (Hewitt et Rafter) ont un vrai engagement envers la Coupe Davis. Ils ne font pas le déplacement pour faire de la figuration, ont de l'expérience, l'ont gagnée, en connaissent les ficelles. Ils vont bien conseiller les jeunes. C'est pour ça que cette équipe est dangereuse, elle a l'expérience et la jeunesse, la fougue, l'insouciance..."
Des valeurs sures pour la France
C'est aussi pour ça que la France ne fait pas dans la fioriture et s'appuie sur des valeurs sures: Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga, respectivement N°9 et 10 mondiaux. Pour le double, le capitaine français a décidé de surprendre. Après s'être passé des services du spécialiste Mickaël Llodra, le capitaine français a décidé d'associer Gaël Monfils et Julien Benneteau, opposés samedi à la paire Hewitt/Chris Guccione. Rien n'est toutefois encore arrêté. Clément, qui s'est aussi passé de Gilles Simon, a précisé qu'il se réservait la possibilité d'effectuer encore des changements: "L'intérêt, en ayant sélectionné les quatre joueurs (Tsonga, Gasquet, Monfils, Benneteau) était d'avoir le maximum de combinaisons possibles."
Les Français sont donc concentrés sur leur sujet en essayant d'évacuer la pression et tout ce que l'on attend d'eux. Ils se souviennent que l'an dernier, ils ont été sortis en quarts de finale par l'Argentine alors que, sur le papier, ils avaient la faveur des pronostics.
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